Étape 10 Haradh – Shubaytah – Liaison : 74km Spéciale : 534km
Cette première partie de l’épreuve marathon a tourné court. Le vent et de nombreux accidents exigeants la présence des 6 hélicos du DAKAR ont poussé l’organisation à interrompre la spéciale pour les autos après le WP 223. Les concurrents ont ainsi effectué les 150 derniers kilomètres en liaison afin de ne pas prendre de risque.
Nos deux équipages ont limité les dégâts. Mathieu Serradori et Fabian Lurquin ont fait « un tout petit tout gentil tonneau » selon le navigateur belge au km 40 sur une dune cassante mais ils sont repartis aussitôt. Un capot un peu cabossé et surtout un pare-brise fissuré.
Du côté de Jean-Rémy Bergounhe et Jean Brucy, la note est un peu plus salée, le pilote ayant perdu également sa porte. « Nous allons mettre un filet, » souligne Jean.
Au bivouac, nos deux équipages vont donc avoir un peu de travail dans le parc fermé pour s’occuper du CR6 et du Buggy SRT car ils ne peuvent pas bénéficier de leur assistance. « Nous allons nous remonter les manches, changer nos pare-brises, s’assurer au mieux du bon fonctionnement de nos véhicules. Il faut que cela tienne pour l’étape de demain et après l’équipe de mécanos prendra le relais, » explique Fabian.
Au général, suite à la neutralisation de la spéciale, le duo Serradori/Lurquin conserve sa 8ème place et Bergounhe/Brucy perd une place (21ème). Sans grosse conséquence donc, nos 4 guerriers SRT ne se sont pas blessés et seront opérationnels pour le deuxième volet de l’étape marathon.
Valérie Maurel,