Dakar: Bonne prise en mains pour Ch.Lavielle & J.-P. Garcin

Christian Lavieille © RallyZone

Pisco n’est pas seulement la ville qui a donné son nom au Pisco Sour, le cocktail qui fait la fierté du pays et occasionne également une gentille querelle de paternité et de nombreux débats avec les voisins chiliens. C’est aussi devenu depuis 2012 et la première visite du Dakar l’une des ‘classiques’ du rallye. Sur cette première étape, les pilotes et équipages ont évolué dans des massifs ‘dunaires’ sur près de 70 % de la distance. Au nord de la région d’Ica, cette zone géographique précise a été baptisée California !

 

« Une spéciale vite avalée en raison de sa longueur (84 km). Des dunes il y en avait certes s’ajoutait un canyon, beaucoup de cailloux sur 10 km, des pistes rapides… un panel pour se mettre en condition et plonger dans le bain de cette édition » résume le pilote BF Goodrich. « A 3 km de l’arrivée, s’est présenté une dune que le Toyota refusa de monter. Nous avons piqué sur la droite où des voitures de spectateurs s’étaient garées mais, nous nous y sommes repris à deux reprises pour arriver à nos fins. Pour l’anecdote, dans cet exercice, nous avons roulé sur un Quad posé sur la crête d’une dune. Il appartenait à une personne qui regardait la caravane passer. Arrêt immédiat, dégagement de l’engin coincé dessous et cinq bonnes minutes envolées ! »

« Une bonne prise en mains, le Toyota fonctionne bien… » ajoute le pilote varois. « Le sable est toujours aussi mou ici. Nous avons été encerclé par des SSV, leur sonorité ressemble à un essaim d’abeilles ! Leur bruit transperce nos casques ! C’est un peu gênant ! »

Christian et Jean-Pierre (Garcin) n’en perdirent pas de leur concentration mais, se seraient volontiers passés de cet imprévu. L’équipage occupe au terme de l’étape 1 la 67ème place du général et la tête de la catégorie marathon (T2).

Demain, étape 2 : Pisco – San Juan de Marcona : 554 km dont 342 en spéciale.

PUBLICITÉ