Son absence n’a pas été longue, mais elle a été remarquée ! L’année dernière, Gerard de Rooy s’était accordé une pause de Dakar pour participer à l’Africa Eco Race, laissant le soin à son pilote argentin Federico Villagra de batailler avec les Kamaz avec un réel panache.
Mais l’appel du sable péruvien a été trop fort pour le double vainqueur (2012, 2016), qui s’était précisément imposé pour la première fois à Lima, alors que le rallye découvrait le Pérou. Le pilote hollandais, qui savourait le soleil du petit matin en patientant pour faire contrôler son camion par les commissaires de course, se montrait tout aussi enthousiaste que prudent dans sa manière de se projeter sur la course à venir : « En 2012 et même en 2013, nous avions eu une course fantastique dans ce pays, on adore rouler dans le sable. Mais on peut aussi facilement avoir des problèmes, du genre rester tanqués, ou le camion peut se coucher. Il ne faudra pas attaquer trop fort cette année. »
Habituellement adepte de la razzia sur les spéciales (31 au total dans sa carrière), Gerard De Rooy annonce dans son discours une stratégie bien plus sage pour tenter d’aller chercher un troisième titre : « Je pense que cette année, en terminant toutes les étapes en 3ème position, on peut gagner le Dakar… Il n’y a même pas besoin de remporter une étape. Le plus important, ce sera de garder la tête froide. Le but, c’est bien sûr la victoire, pour l’équipe ou pour moi. Peu importe lequel, mais il faut que ce soit pour un camion vert. »