Dakar/Eric Bernard : « La règle, c’est qu’il ne faut jamais s’arrêter »

Eric Bernard et Alexandre Vigneau © MFE

L’expérience fait partie des richesses qui donnent de l’assurance sur le Dakar. Éric Bernard en a justement accumulé dans tous les registres. Après avoir commencé à flirter avec les sommets à son époque de motard, il a accompagné Cyril Despres au succès en tant que team manager de KTM-Gauloises (2007), puis a connu deux échecs frustrants en 2009 et en 2012. Le Vendéen s’en est remis en s’attaquant à un projet qui le démangeait depuis longtemps : faire le Dakar dans un véhicule monoplace.

L’essai a été plus que concluant, puisque le solitaire a remporté sa catégorie, et franchi la ligne d’arrivée finale en 23ème position en 2014. L’année suivante, il a été séduit par la proposition d’Alexandre Vigneau, journaliste de télévision désireux de faire vivre de l’intérieur les débuts d’un copilote sur le Dakar. Le duo ainsi formé a parfaitement fonctionné, rejoignant Buenos Aires en 28ème position. L’expérience a convaincu Eric et Alex de poursuivre, avec un peu moins de réussite en 2016 (39ème), mais en exploitant parfaitement leur potentiel à leur troisième tentative, conclue en 17ème position avec quelques moments de bonheur inattendus comme la 7ème place sur la 5ème étape. De quoi donner envie de rempiler…

« L’année dernière, nous avons eu la chance de partir avec une confiance totale de nos partenaires, qui nous ont clairement dit de nous faire plaisir… alors on a pu se lâcher. Comme nous n’avons connu aucun problème avec la voiture, hormis un tonneau qui nous a fait perdre 1h30, on est resté très longtemps 11ème, ce qui était inespéré. Ça nous a fait sourire de terminer 7ème sur une étape et de se retrouver sur la piste au milieu des Peugeot ! Mais notre but, ça reste tout de même de rallier l’arrivée tous les soirs. Avec Alex nous avons une bonne entente et il a très vite appris, il est consciencieux et rigoureux. Comme je connais aussi la navigation, je garde aussi un œil sur le road-book et s’il fait des choix qui me paraissent bizarres, on se parle et ça fonctionne bien. La règle, c’est qu’il ne faut jamais s’arrêter. »

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