Dakar Étape 9 Autos: Ils ont dit à Haradh

Les parieurs se régalent ! Qui de Carlos Sainz, de Nasser Al-Attiyah à 24 secondes ou de Stéphane Peterhansel à 6mn38 va remporter le Dakar 2020 ? Le premier en Arabie Saoudite, celui qui ouvre le chapitre 3 du plus grand rallye-raid dans le monde !

Difficile ce pronostic d’autant qu’il reste trois étapes dont le ‘marathon’ ! Alors selon le coeur, la raison, la passion… les avis sont très partagés même si, Peter et Nasser sont presque à égalité en pourcentage. Normal car, Peter est ‘Monsieur Dakar’ et que Al-Attiyah est le vainqueur sortant… Sainz ‘El Matador’ est certainement le plus mal loti car, pas populaire et Espagnol considéré à tort d’ailleurs, un peu trop fier !

Nasser Al Attiyah : « Reprendre du temps à Carlos »
Bien qu’il passe à 15’’ d’une première victoire de spéciale cette année, Nasser Al Attiyah réalise la bonne opération du jour et prend la deuxième place du classement général, à 24’’ de Sainz.
« C’est bien, parce que le buggy Mini est très rapide, on a essayé de faire de notre mieux. L’objectif c’était de reprendre du temps à Carlos, je suis plutôt content de notre boulot. Demain et après demain ce sera difficile pour tout le monde. Stéphane ouvrira demain pour l’étape marathon, c’est plutôt bien pour nous. On dirait bien que nos trois voitures sont très proches et peuvent gagner le Dakar. »

Stéphane Peterhansel : « Le couteau entre les dents »
Le Français remporte une troisième spéciale depuis le départ de Jeddah, mais reste à la 3ème place du classement général avant de s’engager dans l’étape marathon.
« Il ne fallait pas trop lâcher lorsqu’on avait un doute sur les cassures, et c’est là qu’on fait la différence, mais c’est une grosse prise de risques. C’est une bonne spéciale pour nous, on est partis le couteau entre les dents. On a essayé de garder le rythme du début à la fin. Sur la première partie c’était cassant, façon Maroc, mais nous n’avons pas eu de crevaison. La fin de la première journée marathon et le début de la deuxième, il y a vraiment des grosses dunes à franchir. Il n’y en a pas eu pour le moment, mais par exemple si on se met dans un entonnoir ou si on se tanke sur une grosse dune cassée, il y a moyen de perdre vingt ou trente minutes. Donc il y a pas mal de choses qui peuvent se passer. »

Carlos Sainz : « Le pneu est parti en lambeaux »
Le leader du classement général a connu une journée à problèmes et s’accroche maintenant à un avantage de 24’’ sur Nasser Al Attiyah.
« Dans la première partie de la spéciale, nous avons perdu notre chemin et ça nous a couté 5 minutes à peu près. Et après, je ne sais pas exactement ce qui s’est passé, ce n’était pas une crevaison mais le pneu est parti en lambeaux. Ce n’est vraiment pas une bonne journée pour nous. »

CAMION/Ales Loprais : « Nous avons terminé l’étape à 15 km/h »
Malgré une de spéciale délicate, le pilote tchèque signe le 4ème temps du jour chez les camions. C’est aussi son rang au classement général.
« Le début était sympa, nous avons réussi à éviter les crevaisons et nous étions sur un bon rythme, en 3e position. Puis sur la fin j’ai ralenti parce que nous avions peur d’un incendie, alors nous avons terminé l’étape à 15 km/h. »

Dmitriy Sotnikov : « Il n’y a plus qu’à se préparer pour l’étape marathon »
Le pilote Kamaz pointe au 5ème rang de la hiérarchie à près de 3 heures de Karginov, mais joue toujours un rôle dans la stratégie collective de l’équipe.
« Nous finissons l’étape ensemble avec Shibalov. Il a eu une crevaison en début de parcours et nous l’avons aidé à changer sa roue. Maintenant, il n’y a plus qu’à se préparer pour l’étape marathon. »

SSV- Casey Currie : « Cette course n’est pas finie »
Victime lundi de gros problèmes mécaniques, Casey Currie est aujourd’hui monté sur le podium de la neuvième étape pour augmenter son avance au classement général sur ‘Chaleco’ Lopez.
« On a fait une journée, on en avait besoin après celle d’hier où nous avons cassé. C’était frustrant. Là, nous avons bien navigué au début dans les pierres, et on a pu attaquer et faire un break. On a essayé de continuer à creuser l’écart. Cette course n’est pas finie, chaque kilomètre nous réserve des choses nouvelles. Je me sens bien sur les portions rapides, on a de super suspensions. Le sable et les dunes, j’adore, on va essayer de jouer la course d’équipe pour sortir sans encombre de l’étape marathon. »

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