Rallye Maroc/David Castera : « Le sport reste le cœur ! »

David Castera est penché sur la 20ème édition

L’équipe de David Castera est à Fès depuis samedi pour la mise en place de l’immense barnum qui va fêter les 20 ans du Rallye du Maroc. Pour cette 2ème édition de ODC (David Castera Organisation), c’est un boss quelques cernes sous les yeux, qui reçoit malgré tout son monde avec le sourire, la disponibilité que chacun connait de lui et attend d’un organisateur.

David Castera, poumon de ce rallye (acquis en janvier 2018), le sera également prochainement du Dakar 2020 ! Ce Béarnais de Sauveterre né avec la passion de l’aventure, des vraies valeurs, du sens du partage fait le point avant le départ avec clairvoyance et sans tabou. Les vérifications administratives et techniques vont durer deux jours (3 et 4 Octobre), dans les jardins du Mariott Hôtel, et c’est là que David se confie.

« Le rallye grandit un peu vite ! Il passe à la vitesse supérieure par ses plateaux quantitatifs et qualitatifs ! L’exigence attendue de tous nous colle la pression mais il est plaisant de voir que l’on nous suit ! C’est une récompense de leur part. Ce que nous avons réalisé en 2018 a rassuré tout le monde. Nous nous étions attachés à remonter la pente de l’épreuve qui avait perdu de son faste. Reconquérir les équipes professionnelles et privés nous a appris à travailler en étroite collaboration avec elles. Le succès de l’édition passée nous a encouragés à nous surpasser pour cette manche mondiale… »

David Castera et son équipe (195 personnes) ont à cœur de renouer avec l’esprit de Thierry Sabine d’où le bivouac en plein désert, à des dizaines de kilomètres des hôtels de Erfoud et de Merzouga ! Et pour y parvenir c’est sur une superficie de 70000 m² (500 lits) que l’hôtellerie désertique a été montée et que les concurrents, les assistances, les bénévoles… ont hâte de découvrir !

« Je suis un homme de sport ! Je ne m’attache pas à faire de la politique, ni du financier. De cet évènement au Maroc, je veux emmener le même esprit ensuite en Arabie Saoudite pour le Dakar, en janvier prochain. C’est ce que les concurrents attendent de moi, même si, c’est difficile avec la FIA et la FIM qui me brident pour conserver les habitudes et les routines ! Je descends d’une voiture (au côté de Stéphane Peterhansel), j’ai pratiqué la moto, je vois les choses différemment que les Fédérations ! »

C’est clair, net et sans ambigüité dans la bouche de David Castera qui, en matière de rallye-raid, n’a pas grand-chose à apprendre. Le Rallye du Maroc en est le reflet pour grandir aussi vite et bien !

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