Blancpain Zandvoort: Pole position et victoire pour SAINTéLOC

Gachet et Haase sous le damier © DR

– Christopher Haase et Simon Gachet dominateurs en course 2
– Un nouveau podium en Pro-Am avec Nyls Stievenart et Stéphane Ortelli

3 – Zandvoort – 12/14 July 2019
AUDI R8 LMS GT3 #24 (Stievenart / Ortelli – Pro-Am) – Qualifications : 20 (Pole Pro-Am) – 25

Race 1 : 21 – Pro-Am : 3 / Race 2 : 21 – Pro-Am : 4
AUDI R8 LMS GT3 #25 (Gachet / Haase) – Qualifications : 15 – 1
Race 1 : 10 – Pro : 8 / Race 2 : 1 – Pro : 1
AUDI R8 LMS GT3 #26 (Palette / Winkelhock) – Qualifications : 11 – 16
Race 1 : Retired – Pro : NC / Race 2 : Retired – Pro : NC
World Challenge Europe Overall : 1. Engel / Stolz 61,5 pts – 2. Mapelli / Caldarelli 53 – 3. Marciello / Abril 42,5 … 6. Gachet / Haase 30,5 pts – … NC. Palette / Winkelhock
Pro-Am : …. 5. Stievenart / Ortelli 40,5 pts …
Teams : … 6. SAINTéLOC 34.5 pts …
Blancpain GT Teams Overall : … 10. SAINTéLOC 39,5 pts …

Il ne pouvait y avoir de date plus symbolique que ce 14 Juillet pour commémorer le retour à la victoire d’une Audi R8 LMS GT3 de SAINTéLOC Racing ! C’est donc en ce dimanche et dans cette course 2 du circuit néerlandais que l’équipe de Saint-Etienne a eu le bonheur et le soulagement de voir la #25 de Christopher HAASE et Simon GACHET réussir un imparable cavalier seul. Pour Simon, quoi de mieux d’entendre la Marseillaise le jour de la Fête Nationale pour son tout premier succès en Blancpain GT.

Le week-end avait débuté sous une météo fraîche et pluvieuse, assez courante sur la côte hollandaise, et la piste nécessitait encore des pneus sculptés pour la qualification 1. Simon Gachet s’en laborieusement avec le 15ème chrono, avant que Christopher Haase, sur une piste asséchée, réussisse un ‘hold up’ avec une nette pole position.
Le duo produisait une course patiente et appliquée le samedi pour obtenir le dernier point en jeu. La course 2 allait s’apparenter à la perfection. Christopher réussissait le bon départ lui permettant de se mettre immédiatement sur le mode intouchable, l’Audi R8 LMS de Vanthoor distancée favorisant l’échappée de l’Audi blanche et bleue de l’équipe tricolore. Haase portait son avance à plus de 13 secondes au moment où il était relayé par Gachet. Reparti en piste avec une avance de 9 secondes sur la Lamborghini de Bortolotti, passé devant l’Audi #1, Simon reprenait une avance de 11 » puis gérait sereinement l’avantage pour passer devant le drapeau à damier 9″9 avant l’Italien. A neuf jours des premiers roulages à Francorchamps, où Simon, comme son équipier Palette, doublera GT4 France et 24 Heures de Spa GT3, cette victoire ne peut que renforcer la motivation de SAINTéLOC Racing.

Ils ont dit :
Christopher HAASE : « C’était un bon week-end pour nous. Lorsque nous sommes arrivés à Zandvoort, nous savions déjà que nous avions une bonne voiture, une très bonne base de départ. Nous avons donc eu une bonne mise au point et une bonne préparation pour les qualifications des deux courses. En Q2, je pense que nous avons tout mis dans le bon sens. Nous avons utilisé tout le potentiel des pneus neufs. J’ai eu deux fois la chance d’obtenir une très bonne position dans le trafic. Ce qui est assez unique à Zandvoort. J’ai donc eu deux tentatives pour me mettre ensuite au bon endroit. Nous avons peaufiné les réglages et tous les ingénieurs de Sainteloc ont fait un travail fantastique pour nous offrir un bon équilibre et une voiture facile à conduire. Je ne pouvais pas croire que j’étais en pole position. J’ai dû demander deux fois à la radio. Mais c’était le résultat de tout le travail d’équipe.
Pour la course 1, nous avons terminé 10ème, ce qui est un solide résultat en Blancpain GT. Être dans le top dix signifie que la course n’a pas été mauvaise, et que vous étiez en pleine forme. Donc, je suis assez content pour ça, après être partis de la 16ème place de terminer P10.
Et dans la course 2, nous avons fait ce que j’appelle une course parfaite. À partir de la pole position, nous n’avons jamais perdu le commandement et avons terminé en tête.
Nous avons eu un arrêt au stand décent, fait une course sans faute et la voiture était fantastique. Dès le départ nos concurrents ont eu du mal à suivre le rythme de notre Audi Sainteloc. Et encore une fois, c’est un résultat d’équipe, c’est assez important pour moi de dire ça, parce que vous ne pouvez réaliser quelque chose comme ça que si tout le monde dans l’équipe pousse pour cela.
Je suis heureux, mais maintenant, nous devons rester calmes, car pour répéter cela, ce sera un plus grand défi, le travail le plus difficile. »

Simon GACHET : « Cette victoire fait vraiment du bien. Surtout pour l’équipe, après toutes nos récentes mésaventures et les malheurs qui se poursuivent pour la #26. Eux ils n’ont vraiment pas de chance.
Ma qualification s’est déroulée sur une piste humide. La voiture allait bien, mais il y avait beaucoup de trafic et je me suis fait prendre dedans. Dans mon tour décisif, j’ai été gêné. Mais c’est la vie, d’autres se sont fait avoir.
« En course 1, ce fut compliqué. J’ai essayé de garder ma place et de ne pas être dans les accrochages. J’ai ramené la voiture sans avoir pu dépasser, ce qui est très compliqué à Zandvoort. Ensuite Christopher a réussi à passer Mies et Foster, et grâce à quelques abandons nous avons terminé 10ème.
« Dimanche, c’était le grand jour ! Ça a été simple à gérer. Christopher s’est échappé. On ne s’attendait pas à prendre une telle avance. En fait j’ai été surpris que Vanthoor n’ait pas le même rythme. C’est ce qui a permis à Chris’ de creuser l’écart. En plus de ça il était très rapide.
Ça ne m’était jamais arrivé de me retrouver en tête et avec un tel écart. Il faut attaquer quand même, mais sans forcément prendre de gros risques. Le but est de rester sur la piste et de faire le boulot sans faire d’erreur. C’est beaucoup plus facile, quand on n’a personne devant et dans les rétroviseurs. Le but est la chasse au chronomètre, mais sans faire d’erreur. A un moment, j’ai eu un avertissement (comme Christopher dans son relais. Ndlr.) pour éviter de dépasser les limites de piste. Mais j’ai trouvé ça bizarre, car c’est impossible de couper dans ce virage 11. Peut-être étais-je monté un peu sur le vibreur … Après j’ai fait un peu plus attention. La voiture était tellement bien à conduire que je ne me suis inquiété de rien jusqu’à l’arrivée. Parfois, on a un peu le ‘cul serré’ lorsqu’on est en tête, parce que l’on ne sait pas trop ce qui peut arriver. Mais là, avec un boulevard d’avance, j’ai vraiment pris du plaisir. Pour gérer pendant 30′, je préfère être dans cette configuration que d’avoir quelqu’un tout près derrière. »

Encore une semaine à oublier pour Steven Palette et Markus Winkelhock
Que dire d’autre de la prestation de l’Audi R8 LMS #26, que le mauvais sort encore présent jusqu’au bord de la Mer du Nord. Qualifié à une prometteuse 11ème place pour la course 1, Steven Palette négociait bien son départ et le premier virage de Tarzan. Hélas, avant même la fin du premier tour, l’Audi de Gamble le percutait et l’expédiait en tête-à-queue dans la Lamborghini de Ineichen et le rail extérieur, avant de terminer dans le bac à gravier. Une fois de plus, l’Audi SAINTéLOC rouge et blanche avait subi de gros dégâts et les mécaniciens allaient faire un énorme travail jusque tard dans la nuit pour déposer le moteur et la boîte de vitesses et ressouder l’arrière du châssis de la R8 LMS #26. Pendant la procédure de départ pour la course 2, dimanche après-midi, Markus Winkelhock effectuait un tour de vérification et rentrait au box pour changer de pneus. Tout fonctionnait bien jusque-là, et il rejoignait la grille de départ. Mais dans le tour de formation, l’Audi #26 s’immobilisait en piste. Par la faute du coupe-circuit (‘master switch’) sur lequel sera découvert plus tard un manque de 2mm de mouvement pour ses connexion et déconnexion.

En catégorie Pro-Am, le duo de l’Audi R8 LMS #24 a rallié l’arrivée des deux courses, mais ne gardera pas le meilleur souvenir de la manche néerlandaise. Si Nyls Stievenart avait signé le meilleur chrono de la classe en qualification 1 (le 20ème au classement), les espoirs de victoire s’évanouissaient dès le premier tour, lorsqu’une crevaison sur les débris de l’accident de Steven Palette le forçait à repasser au stand pour changer une roue et repartir dernier. Par la suite, une course régulière et un beau relais de Stéphane Ortelli se terminait à la 21ème place et la 3ème Pro-Am, tout près de la Ferrari de Bertolini. En course 2, partie en 5ème position de la catégorie, la #24 entrevoyait le même résultat mais Nyls Stievenart terminait au 4ème rang après un accrochage avec la Mercedes de Ricci.

Communiqué,

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