TT Labourd: Rentrée en ‘patron’ de Vincent Poincelet

Vincent Poincelet, leader après l'étape 1 © DR

La première journée du rallye du Labourd – deuxième manche du Championnat de France – a été rondement menée ! Deux leaders différents au cours des sept spéciales de cette première étape basque et, Vincent Poincelet qui fait la rentrée de sa saison après avoir fait l’impasse sur Arzacq, occupe la tête au classement général.

Il ne flambait pas en rangeant son engin dans le parc fermé sur le fronton de Ibarron car, à l’aspiration Jean-Philippe Dayraut est à 13s3.

Une paille alors qu’il reste cinq spéciales à disputer même si les secteurs dominicaux s’annoncent plus compliqués que ceux d’aujourd’hui. Autre paramètre à prendre en considération, la pluie ! Va t’elle épargner le Pays-Basque ou s’installer jusqu’à 13 heures comme l’annonce Météo France ?

Toujours est-il que ce soir, à l’heure du premier bilan, Vincent Poincelet qui s’est battu comme un diable au cours de la journée, n’a rien à se reprocher : « Pas un seul bobo sur la carrosserie » plaisantait-il en sortant de son Fouquet Mazda. « Je n’étais pas assez concentré dans la première boucle mais dans la seconde, je me suis bien ressaisi. J’espère être encore mieux demain ! »

Dayraut n’entend pas la déclaration de son adversaire. Le toulousain tourne autour de son Rivet Porsche comme pour le remercier d’avoir répondu à ses attentes. « J’ai commis deux fautes dans la même spéciale et j’ai caressé un arbre en faisant un tout droit… J’ai du perdre 25 secondes. Rien n’est joué, 13 secondes d’écart avec Poincelet, je vais m’employer à les combler. Si la journée fut sympa, demain ce sera plus cassant. »

L’enfant du pays Mathieu Hirigoyen, troisième, se dit satisfait. « Je suis à ma place après une crevaison dans le dernier secteur (Ziburuko3) et une petite touchette dans la première de ce matin (Pierotenia1). Trop d’optimisme ! »

Denis Artola quatrième n’a rien à se reprocher : « Content de la journée. Avec de bons réglages sur la voiture j’ai pu rouler avec le groupe de tête et réaliser les 2ème et 3ème chronos. Cela permet de prendre confiance. La crevaison dans l’ES 2 (Ziburuko) me fait perdre 20 secondes. Demain, il peut se passer encore beaucoup de choses notamment dans Uzkain. »

Tout aussi satisfait se montre Greg Vincent, deuxième à Arzacq, il découvre le Labourd et occupe la 5ème place : « Dans la première boucle, je suis resté vigilant avant de rentrer vraiment dedans dans la seconde. »

Incroyable mais vrai, Sébastien Guyette occupe la 6ème place au terme de cette journée au volant de son Can-Am (SSV). Le vainqueur de la manche d’ouverture d’endurance (6 Heures de Saint Laurent d’Arce) épate ! « La journée fut sympa. Je craignais la météo et finalement, nous avons roulé sur le sec. La bagarre avec Maxime (Fourmaux) est super, une demi-seconde nous sépare ce soir, demain nous repartirons de zéro » avise le Belge qui avait encaissé un abandon à Arzacq.
Maxime Fourmaux (7ème au scratch et 2ème SSV) renchérit : « Nous avons évolué avec un temps idéal, sans poussière. J’ai pris 15 secondes dans la spéciale 2  (Ziburuko), une roue s’est desserrée, un fait de course. »

En 2 roues motrices, Thibaut Flouret-Barbet fait le beau temps pour sa reprise toisant la concurrence qui ne peut lui répondre tant il se montre insolent. « J’ai commencé prudemment. Nous avons passé une belle journée en s’amusant sur des pistes magnifiques. En espérant que la météo tienne sans quoi cela va devenir compliqué pour les concurrents de notre catégorie. »

Par contre, dans la catégorie 4×4, le britannique Andrew Sargeant est sans concession même pour Joël Harichoury qui se défonce pour le tenir. « Je n’aime pas la boue, je n’ai jamais été à l’aise dessus, elle fait glisser d’où ma méfiance dans la dernière spéciale… » qui venait d’être copieusement arrosée par de la grêle.

Au rang de la malchance citons celle de Stéphane Abadie et de Julien Bozom sortis de la piste dans l’ES1 (Pierotenia). Sans gravité pour eux et le Fouquet-Nissan, ils continuent l’épreuve mais occupent ce soir la 70ème place sur les 76 rentrés en parc.

Ils ont dit
Franck Olaizola : « Je progresse doucement mais sûrement ! Je ne veux pas brûler les étapes. Passer du 4×4 au SSV demande de l’expérience, de l’assurance et de l’accoutumance. »

Denis Bossy : « Nous avançons à notre rythme avec la plus petite voiture du rallye. Notre but était de terminer la journée, c’est fait ! Demain sera un autre jour, nous marchons en fonction du potentiel du Suzuki. »

Didier Barthe : « Une journée exceptionnelle ! Je ne suis pas un bon pilote, je commets trop de fautes pourtant le Fouquet est impeccable en fonctionnement! « 

Daniel Favy : « J’ai commis de nombreuses erreurs que j’incrimine au manque de roulage. Je me fais vraiment brasser par les autres à la lecture du classement. Par contre, ma fille Clémence est une vraie pro en navigation… »

Yannick Lonné-Peyret : « Quand on est trop prudent, on encaisse des secondes… »

Christophe Costes : En terme de performance personnelle, je suis un peu mieux ! En termes mécanique, j’ai accumulé la casse d’une courroie d’alternateur et une transmission avant s’est déboîtée. »

Demain dimanche, cinq spéciales restent à disputer : Xipa (3 fois) et Uzkain (2 fois).

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