Isidre Esteve-Pujol : « J’ai hâte d’être à Lima ! »

Esteve-Pujol et Villalobas ont vécu une plantage ! © Alain Rossignol

Isidre Esteve-Pujol est un pilote paraplégique qui, après des années à moto, suite à son accident s’est reconverti à l’auto. Cet espagnol qui porte les couleurs de REPSOL, au palmarès époustouflant, même si aucune victoire au Dakar ne figure sur sa carte de visite, se prépare à son deuxième Dakar en auto. 

Après une première édition en dent de scie, cette fois avec le Sodicars Racing il compte bien jouer jusqu’au bout et, figurer en bonne posture au classement général final.

L’arrivée du plus grand rallye-raid dans le monde sera jugée à Cordoba, Isidre et son navigateur José Maria Villabos visent le meilleur au cours de cette nouvelle participation.

« J’ai préparé sur le récent rallye du Maroc, le prochain Dakar. Il s’est passé une foule de choses durant l’épreuve mais, nous sommes ravis d’avoir pu et su passer les dunes sans le moindre souci. J’ai retrouvé des sensations à cette occasion. Le seul bémol, la température est montée anormalement, un petit problème que Francis (Balocchi) a également rencontré. Ce souci peut être corrigé facilement, je pense !… »

Isidre et José Maria regardent vers Cordoba !
Au cours du Rallye du Maroc après avoir participé à la Baja Aragon à Teruel en juillet dernier pour se familiariser avec l’équipe Sodicars et le BV6, l’équipage souhaitait valider quelques points au Maroc. Un souci d’embrayage avec la palette du volant est venu contrarié Isidre au cours du prologue. Un élément que Sodicars ne gère pas puisque embrayage, freins et accélérateur sont sur le volant par des systèmes de palettes, style Formule 1.
« Il valait mieux que cela nous arrive au Maroc que sur le Dakar » constate de suite Esteve Pujol. Les jours suivants se sont déroulés sans gros problème si ce n’est une surchauffe dans les dunes que l’équipe Sodicars a depuis, solutionné.
« Globalement, les cinq jours de course au Maroc nous permettent de tirer un bilan plus que positif avant le Dakar que, j’attends maintenant avec impatience. Les deux mois qui nous séparent de l’épreuve vont être longs, j’ai hâte d’être à Lima pour les vérifications et enchaîner par la course qui va durer quinze jours. »

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