Africa Eco Race: Des nouveautés sur le parcours

René Metge © DR

Après quatre semaines et plusieurs milliers de kilomètres à sillonner les pistes du Maroc, de Mauritanie et du Sénégal, l’équipe de reconnaissance de l’Africa Eco Race est rentrée d’Afrique début octobre avec de bonnes nouvelles concernant le parcours 2018. Voici, à chaud, le ressenti des traceurs de l’épreuve :

 

« Ces ‘recos’ sur le terrain ont été très éprouvantes en Mauritanie puisque nous avons rencontré de très fortes chaleurs et parce que nous avons perdu pas mal de temps en raison de la ruée vers l’or qui se déroule actuellement dans le pays. En effet, les Mauritaniens creusent de nombreux trous dans le désert à la recherche du précieux métal et cela engendre une multitude de traces qui ne mènent nulle part. Malgré tout, nous sommes plutôt satisfaits du résultat puisqu’on peut dire que le parcours 2018 sera entièrement nouveau sur un bon tiers.

« Au Maroc, même s’il est compliqué de faire évoluer foncièrement le parcours puisque nous traversons le pays du nord au sud en 5 jours seulement, nous avons trouvé quelques nouveautés sur les trois premières étapes, alors que la quatrième spéciale vers Laayoune a bien évolué et que la cinquième est entièrement nouvelle. Nous sommes en effet allés au maximum de ce qui est exploitable en terme de pistes dans le grand sud marocain, retrouvant au passage un tracé qui avait fait les beaux jours d’un grand rallye allant de Paris à Dakar !

« Mais c’est en Mauritanie que l’on notera le plus de nouveautés. A commencer par la traditionnelle spéciale en sortant de la frontière qui sera 100% inédite. Il y aura également l’étape baptisée ‘500 Miles’ sur deux jours avec un parc fermé entre les deux spéciales. Puis une boucle de 350 km autour d’Amodjar qui devrait être le moment fort de l’édition 2018, tant au niveau de la beauté des paysages que des difficultés. Cette étape sera composée à 95% de sable et les concurrents retrouveront des dunes immenses comme ils en ont rarement vu lors des neufs premières éditions. Egalement, le départ d’une spéciale au cœur d’un canyon incroyable permettra aussi aux assistants d’en prendre plein les yeux. Enfin, bien que le timing soit serré sur la dernière étape Mauritanienne en raison du passage de la frontière avec le Sénégal, nous avons tout de même pu revoir un peu le tracé de la spéciale. Tout au long des reconnaissances, nous avons cherché à éviter au maximum les cailloux au Maroc et les herbes à chameaux en Mauritanie. Nous n’avons pas pu tout éviter mais au delà de ça, je peux vous assurer que les participants vont, une fois encore, trouver ce qu’ils viennent chercher, à savoir ce qui n’existe nulle par ailleurs qu’en Afrique ! »

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