24H TT de France : N.Clerget égalise Y.Tartarin !

Clerget, les Finkelstein et Lauilhe © Adrien Clément

Avec cinq victoires sur les 24 Heures tout-terrain de France, Nicolas Clerget, membre du JMS Racing – équipe chère à Jean-Marc Schmit – égalise celles acquises par Yves Tartarin. Ces deux pointures de l’endurance tout-terrain mais aussi du rallye-raid en sont à ce niveau, c’est que chacun possède la tête et les jambes indispensables à cette discipline.

Nicolas Clerget clame depuis ce succès que « ce sont mes dernières 24 Heures » – on en doute – il déteint seul, la destinée de sa carrière, il ne cache pas que le rallye-raid et en particulier le Rallye du Maroc est dans son objectif.

Comme celui qu’il s’était fixé en misant sur une cinquième victoire avec Serge et Alexandre Finkelstein et Louis Laulhé (il disputait ses premières 24 heures). Ce quatuor a rondement mené sa course en maîtrisant ses aléas et l’adversité ! Tactique, expérience, performance, fiabilité… autant d’ingrédients qu’il fallait posséder pour venir à bout de ces deux tours d’horloge.

De la boue parlons-en ! La piste de Fontaine-Fourches (77) remarquablement tracée dans des champs a certes besoin de largesse (Paris ne s’est pas construit en un jour !), des portions rapides, techniques, du dénivelé ont emballé les acteurs. Par contre, le bivouac était une vraie baignoire ce qui soulagera les humain atteints de rhumatisme, cette matière étant un excellent remède pour ceux qui en souffrent !

Pour en revenir au JMS Racing, le Buggy a été terminé le samedi matin à 7 heures, personne ne s’en est étonné ! Jean-Marc Schmit a mis sa griffe ‘perfection’ jusqu’au bout de la nuit, à moins d’une heure du lancement des essais libres. C’est le secret des sorciers de la mécanique et ce préparateur-concepteur en est un !

A l’écoute d’une voiture neuve avec des pneus inhabituels, les pilotes se sont montrés tout d’abord très sages. « Nous sommes partis en 13ème position à l’issue des qualifications (après Cyril Despres) car, je suis parti sous les trombes d’eau. En course ensuite, nous avons géré, les relais furent bien orchestrés, les ravitaillements expédiés en express, Louis fut excellent, Serge et Alexandre ont été parfaits et Jean-Marc est resté zen durant ces 24 heures. Comment ne pas réussir dans ces conditions ? » assure Nicolas Clerget toujours dans l’euphorie de cette victoire. « En début de course, je me suis focalisé sur l’équipe Andrade et Castan, j’avais zappé Laurent Fouquet alors qu’il caracolait en tête mais, je ne le voyais pas » ajoute Nicolas pour l’anecdote.

Une victoire bien cadencée…
Au fil des heures, de jour comme de nuit, l’équipe a roulé sans regarder ce qui se passait autour d’elle. De la concentration pour mieux réussir et parvenir à ses fins, une vraie communion entre eux et un grand partage avec l’équipe technique.

A moins de 2 heures du drapeau à damier, avec un tour et demi d’avance sur la paire Andrade, Morizé et Duplé, le JMS aurait pu se laisser vivre ! « Nous aurions aimé certes, mais l’écart n’était pas suffisant, nos chronos respectifs étaient bien trop identiques… et, nous manquions un peu de vitesse de pointe. J’ai pu l’évaluer lorsque je me suis retrouvé au coude à coude avec Mika Caze avant que son moteur ne lâche ! »

Finalement, c’est une équipe radieuse qui montait sur le podium pour la cinquième fois – elle en connaissait le chemin – elle obtenait les lauriers de cette édition anniversaire et tout le mérite lui revient par la compétence dont elle fit preuve.

Victoire du JMS Racing avec Nicolas Clerget : 2011, 2012, 2013, 2015 et 2017.

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