Plus de 50° sur la piste, plus de 30° de chaleur ambiante, les 24 Heures du Mans, la 85ème édition est sur le départ. Deux tours d’horloge, le starter Chase Carey le drapeau tricolore à la main va lâcher les 60 bolides pour cette épreuve mythique, la plus grande dans le monde.
Vivre cette épreuve en intégralité n’est pas peu banale, nous l’avons déjà assuré, les 184 pilotes qui vont se relayer derrière les volants des plus fous vont se donner au maximum durant les 24 heures.
La chaleur, un paramètre inhabituel durant cette épreuve mancelle mais cette année, elle sera pesante non seulement pour les pilotes qui respireront durant la fraîcheur de la nuit mais surtout pour les machines dont certaines sont bardées d’électronique. Sans parler des pneumatiques, Michelin et Dunlop, des manufacturiers au top en ce qui concerne les gommes à utiliser que ce soit avec la chaleur mais aussi en cas de pluie (comme en WEC ou en ELMS), ce qui ne sera pas le cas sur cette édition du Mans.
Le Mans, s’écrit, se vit, se déguste pour des milliers de spectateurs venus du monde entier. On parle d’endurance mais on se rend compte qu’elle a pris depuis quelques années des allures de sprint. Chez Toyota comme chez Porsche – Audi ayant quitté la discipline – une grande bouffée d’amitié à tous les pilotes des anneaux qui sont restés sur le carreau et qui regardent de loin par le biais des petits écrans, ou de près en assistant aux 24 heures comme spectateurs ou consultants, cette épreuve qu’ils ont animé de nombreuses années.
C’est 15 heures, le départ des 24 Heures du Mans est donné pour 1440 minutes de bonheur….