WEC: Nicolas Lapierre ‘comme à la maison’ chez Toyota

Nicola Lapierre, Yuji Kunimoto et Stéphane Sarrazin © DR

Alors qu’il se prépare à retrouver la marque japonaise au volant de la troisième TS050 Hybrid engagée aux WEC 6 Heures de Spa-Francorchamps, Nicolas Lapierre dit déjà se sentir à la maison chez Toyota Gazoo Racing.

 

Alors qu’il se prépare à retrouver la marque japonaise au volant de la troisième TS050 Hybrid engagée aux WEC 6 Heures de Spa-Francorchamps, Nicolas Lapierre dit déjà se sentir à la maison chez Toyota Gazoo Racing.

Le lauréat 2016 du Trophée Endurance FIA des Pilotes LMP2 n’avait plus couru chez Toyota depuis les 6 Heures du Circuit des Amériques 2014. Mais ses performances impressionnantes ont incité le premier constructeur mondial de routières hybrides, toujours en quête de sa première victoire sarthoise, à faire revenir le pilote français pour les courses de Spa et des 24 Heures du Mans.

Dès sa première réapparition fin mars chez Toyota Gazoo Racing lors du Prologue du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC) 2017, le Savoyard avait signé le meilleur temps absolu lors du dernier jour d’essais. Un peu comme s’il n’était jamais parti, en quelque sorte…

« Même si la voiture a beaucoup changé, elle a beaucoup progressé ces deux dernières années, c’est bien. Je me sens à l’aise depuis le premier jour où je suis revenu, c’est pour moi un bon avantage.

« Je suis très heureux de revenir, et d’avoir l’occasion de faire Le Mans dans un prototype LMP1, c’est vraiment super. J’ai passé deux belles années en LMP2, mais c’est formidable d’être de retour. »

A Silverstone, la Toyota TS050 Hybrid #8 de Sébastien Buemi, Anthony Davidson et Kazuki Nakajima s’est imposée avec une configuration aérodynamique à fort appui. Mais les WEC 6 Heures de Spa-Francorchamps verra la première sortie en course de la configuration à faible appui, qui sera également utilisée au Mans.

Nicolas Lapierre reconnaît que le « retour sur investissement » lié au fait de voir Toyota engager pour la première fois une troisième voiture engendre une certaine pression. Mais il reste optimiste, car il sait disposer de tous les atouts pour se battre pour la victoire.

Le pilote français partagera le volant de la TS050 Hybrid #9 avec Stéphane Sarrazin, ‘vieux routier’ de l’endurance, et le nouveau venu Yuji Kunimoto.

« Lorsque Toyota a pris la décision d’amener une troisième voiture au Mans, c’est pour se donner une chance supplémentaire de gagner la course. L’objectif est donc clair, » ajoute Nicolas Lapierre.

« Bien sûr il y a de la pression, mais je pense qu’il y en a pour toutes les voitures engagées par Toyota, et pour chaque constructeur désireux de gagner au Mans. C’est une pression positive.

« Nous avons avec nous Stéphane, qui est quelqu’un de très expérimenté. Yuji a passé beaucoup de temps dans la voiture et c’est un pilote vraiment rapide. Nous avons l’équipage, les ingénieurs, tout ce qu’il faut – nous avons construit une équipe solide autour de cette troisième voiture.

« Nous allons juste nous concentrer sur notre travail, y aller pas à pas, et on verra bien ce que donnera le résultat final. »

Fiona Miller,

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