Peugeot 308 Racing: Gaëtan Paletou devient sprinter !

Gaëtan Paletou © André Breton

Il y a deux ans, l’avenir de Gaëtan Paletou semblait tout tracé. Vainqueur de la GT Academy mise en place par Nissan, le Béarnais prenait part aux 24 Heures du Mans en LMP2 pour sa première saison professionnelle. Il était pourtant licencié sans ménagement quelques mois plus tard, pour raisons économiques plutôt et non pour raisons sportives.

Après une passage inopiné en Twin’Cup à Pau la saison dernière, le jeune homme originaire de Barzun dans les Pyrénées-Atlantiques fait ses débuts en Peugeot 308 Racing Cup au sein de l’équipe Milan Compétition, toujours avec le sourire et la simplicité qui le caractérisent.

– C’est votre première participation aux Coupes de Pâques, presque à la maison, cela rajoute un peu de saveur ?
Gaëtan Paletou : « Il y a un mélange d’excitation et de pression. Plus d’une cinquantaine d’amis et de proches seront présents ce week-end, ils me donnent une envie supplémentaire de viser le podium, voire la victoire ! »

– Comment le deal s’est-il organisé pour participer à la Peugeot 308 Racing Cup ?
Gaëtan Paletou : « Je n’avais jamais pensé rouler en 308 Racing Cup ! C’est un ami proche qui m’a soufflé l’idée, et il s’est proposé d’acheter la voiture. Je ne pouvais pas rater cette occasion. L’arrangement a été trouvé en une semaine. »

– En quoi votre engagement en Peugeot 308 Racing Cup change votre approche de la course automobile ?
Gaëtan Paletou: « L’état d’esprit est plus familial que lors de ma période chez Nissan. Je ne connaissais pas du tout les championnats monotypes comme la 308 Racing Cup, et je vois qu’il y a un réel effet de proximité dans le paddock. C’est très chaleureux, je parle à tous les pilotes, même ceux des équipes adverses, chose que je n’osais pas faire lors de mes courses en endurance.
« De plus, c’est la première fois que je pilote une traction. Le pilotage est modifié. J’ai passé l’hiver à adapter mon style de conduite, notamment sur simulateur. La voiture peut aller très vite, jusqu’à plus de 220 km/h en bout de ligne droite de l’aérodrome ! »

Medhi Casaurang-Vergez

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