Dakar Etape 5 Moto: Sam Sunderland nouveau leader

Sam Sunderland, nouveau leader à moto © Red Bull

Sam Sunderland (KTM) a signé la deuxième victoire de sa carrière sur le Dakar, lors d’une cinquième étape raccourcie en raison des conditions météorologiques.

Sam Sunderland s’est emparé ce soir de la tête du classement général du Dakar (motos) aux dépens de Joan Barreda (KTM), pénalisé d’une heure pour un ravitaillement hors-zone. Le pilote anglais a évité avec brio les pièges d’une piste dégradée sur la route d’Oruro (Bolivie) et établi le meilleur temps de la cinquième étape, raccourcie en raison des conditions météorologiques.

Il disputera pour la première fois de sa carrière la sixième après deux abandons prématurés.

Sam Sunderland : « C’était encore une étape difficile même si la seconde partie a été annulée. On a eu à faire 300 km sous la pluie et dans le froid. De mon côté ça a été une bonne journée. J’avais un bon feeling ce matin au départ, je me suis bien concentré sur la navigation. Il y avait encore deux points délicats. Parfois on s’en sort, parfois on galère… Pour moi, ça c’est bien passé aujourd’hui. Hier, c’était terrible, j’ai commis des erreurs alors que sur cette étape, je m’en sors mieux. Mais, ce n’est que la cinquième journée. Il faut rester calme et bien concentré. »

Adrien Van Beveren : « La première partie de spéciale était intéressante. On s’est tapé la pluie dans les montagnes. C’était assez froid. Il fallait s’appliquer techniquement. Ce qui m’a mis à mon avantage. J’ai pu exploiter mon potentiel technique pour faire la différence avec un peu de glisse, de freinages parfois délicats. Dans la 2e partie on était dans un rio ouvert où il fallait prendre un cap. Il y avait Barreda qui venait de faire demi-tour et qui partait à fond dans une autre direction. Je l’ai suivi. Mais au bout d’un moment je me suis dit que ça ne correspondait pas au road-book. Le way-point caché ne s’ouvrait pas. J’ai continué un peu et je me suis dit qu’il fallait mieux repartir là où j’étais sûr d’être dans la bonne trace. J’ai refait 5 kilomètres dans l’autre sens. J’ai calé mon trip, j’ai repris el bon cap et, là, j’ai retrouvé la piste… »

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