Jean Louis Schlesser et René Metge sont actuellement en Afrique pour les rendez-vous d’avant-course avec les différentes administrations. Le reste de l’équipe de l’Africa Eco Race est dans la dernière ligne droite des préparatifs. Tous les voyants sont au vert afin que cette 9ème édition soit aussi grande que le riche plateau qui en découdra dans un parcours magnifique et un staff plus que jamais mobilisé pour encadrer au mieux l’épreuve. La couverture médiatique s’étoffe à mesure que le départ approche…
Le parcours sera sportif !
« La construction d’un parcours, c’est un peu comme un puzzle. On dispose de pièces que l’on doit assembler. Parfois, l’assemblage se fait facilement, certaines fois c’est plus compliqué et nous avons du mal à trouver la solution. Pour cette édition 2017, nous avions pas mal de combinaisons de parcours possibles, surtout pour la Mauritanie car le Maroc est assez facile à dessiner. Il a donc fallu emboiter ce puzzle et faire en sorte d’obtenir un parcours équilibré. Cette fois, je dois avouer que tout s’est bien assemblé et je suis plutôt satisfait du résultat. Le Maroc sera sélectif et il faudra rester prudent pour ne pas hypothéquer ses chances pour la seconde semaine en Mauritanie qui, plus que jamais, devrait comporter son lot de difficultés. Comme toujours, la navigation ne sera pas facile mais ce sont vraiment les pilotes qui seront mis à contribution car quelques étapes seront particulièrement copieuses et sportives. Heureusement, comme toujours, les liaisons seront plutôt courtes et les deux boucles mauritaniennes permettront aux assistances de souffler un peu. En revanche, nous allons passer dans des endroits incroyables que les participants ne sont pas prêts d’oublier ! » Tels sont les évocations de René Metge qui, avec une pointe de malice aime mettre du suspense sur le parcours de cla 9ème édition de l’Africa Eco Race dont les road books sont actuellement à l’impression.
Jean Louis Schlesser a le sourire aux lèvres lorsqu’il s’agit d’évoquer le plateau des concurrents du prochain Africa Eco Race. Si chaque année le niveau est de plus en plus relevé, le sextuple vainqueur de l’épreuve considère que, cette année pas moins de 10 équipages auto sont capables de remporter l’épreuve : « Je suis très heureux de constater que notre course attire de plus en plus de pointures de la discipline. Je pense que certains ont bien compris que, en plus d’être une compétition parfaitement gérée, l’Africa Eco Race est une véritable aventure où il ne s’agit pas simplement d’avoir un véhicule au top pour s’imposer. Il faut surtout être régulier et commettre le moins d’erreur possible tout en étant évidemment très performant. Il y a fort à parier que cette année, nous assisterons à la même bataille pour la victoire finale que celle qui a retenu tous les souffles en 2016. A deux jours de l’arrivée, trois autos étaient dans un mouchoir de poche pour la première place. A la différence que cette année, il y aura davantage de prétendants à la victoire, une vraie bataille entre les deux et les quatre roues motrices sera le point d’orgue. J’ai vraiment hâte de surveiller tout cela depuis les airs, je pense que nous allons tous nous régaler ! »