Le Silk Way Rally, de Moscou à Pékin va s’élancer cette fin de semaine de la Place Rouge. L’épreuve présente tous les ingrédients pour être vécue de façon gigantesque pour les nombreux engagés en autos et en camions. Les véhicules arrivent petit à petit sur des camions porteurs, les concurrents et leur assistance aussi, les vérifications administratives et techniques (vendredi et samedi) donneront le coup d’envoi de cette nouvelle édition novatrice interrompue depuis 2013.
Le Sodicars Racing y participe en force avec quatre autos (deux BV2, un BV8, un Springbock et deux camions MAN).
– A l’orée du départ du Silk Way Rally, la présence de Sodicars est imposante
Richard Gonzalez : « Oui, contrairement à nos attentes nous partons avec 4 autos et 2 camions sur ce rallye auxquels s’ajoutent 2 camions T5 qui roulent actuellement entre Saint Petersbourg et Moscou. »
– Pourquoi le choix de ce rallye ?
Richard Gonzalez : « C’est quelque chose de nouveau. Nous avions participé au Silk Way en 2011 et 2013 qui se déroulait exclusivement en Russie. Cette année nous allons découvrir le Kazakstan et la Chine, cela m’a semblé intéressant. Quand j’ai proposé la participation au rallye à nos clients, ils ont sauté sur l’épreuve. »
– Quatre autos et deux camions, forment-ils des équipages homogènes ?
Richard Gonzalez : « Oui, il y a au moins une personne expérimentée par véhicule. Concernant les camions, un équipage familial est à nommer, Ayala père et fils (Jean-Marc et Maxime) associés à Éric Marchal. Dans le second camion, Roger Darroux fait équipe avec moi-même pour des raisons économiques et surtout par amitié. »
– Le nouveau BV2 engagé présente-t-il des différences techniques marquantes comparativement au premier ?
Richard Gonzalez : « Le BV2 modèle 2, n’a pas changé fondamentalement par rapport à son grand frère, seules les suspensions et son poids changent. Il a perdu 75 à 80 kg mais, nous partons avec des autos similaires.
« Un allègement du poids sur le châssis a été effectué, le moteur reste le Chevrolet LT1 dernière génération en 6,2l monté à l’identique du premier BV2 avec la boîte SADEV gros modèle et les transmissions et lobros modifiés qui vont avec. Nous avons roulé une année avec les mêmes équipements (lobro-arbre) pour tester la fiabilité. Toutes les évolutions réalisées sur le BV2 nouvelle moulure ont été appliquées sur le premier modèle. »
– Sur le plan logistique, combien de mécanos avez-vous prévu par voiture ?
Richard Gonzalez : « Six mécaniciens sont dépêchés sur les voitures, un pour chaque camion, un team manager a été nommé François Michotte-De Well, deux magasiniers et un conducteur par camion T5, telle est la composition de notre équipe. Pas moins de sept personnes possèdent leur permis super lourd et leurs compétences peuvent assurer le relais en cas de besoin. »
– Quel est l’objectif de Sodicars Racing sur ce Silk Way ?
Richard Gonzalez : « L’objectif est de rouler quotidiennement dans les meilleures conditions, arriver tous à Pékin et si tout se déroule comme nous l’espérons, être au plus près des équipages usines, seraient une réussite. »
Mélanie Gonzalez,