Nicolas Lapierre, pilote de l’Alpine A460-Nissan #36 du team Signatech Alpine, compte 8 participations aux 24 Heures du Mans. Il raconte sa première participation à cette épreuve mythique ainsi que son meilleur et son pire souvenir.
Vos premières 24 Heures du Mans en tant que pilote : « C’était en 2007, je connaissais très peu les 24 Heures du Mans car j’étais vraiment concentré sur la monoplace et j’étais engagé en GP2 à l’époque. Hugues De Chaunac, le patron de chez Oreca, m’a demandé de courir pour eux. Ils engageaient une Saleen S7-R en catégorie GT1. Cela avait été une superbe expérience et difficile en même temps. J’ai dû apprendre beaucoup de choses et nous n’avions pas pu réaliser beaucoup d’essais avant la course car il avait beaucoup plu. Nous nous étions classés 16ème au classement général. Malgré ça, je suis tombé sous le charme de la course et depuis je n’ai manqué qu’une seule épreuve. »
Vos premières 24 Heures du Mans en tant que spectateur : « Avant de participer à la course en tant que pilote, je n’étais jamais venu en tant que spectateur. J’avais très peu regardé la course à la télévision car j’étais vraiment focalisé sur la monoplace. Il a vraiment fallut que je vienne ici et que je participe à la course pour me rendre compte de sa spécificité, de sa beauté et de l’attrait qu’il y a autour d’elle. »
Votre meilleur souvenir au Mans : « La victoire de l’an passé en LMP2 avec l’Oreca 05 du Team KCMG est sûrement mon meilleur souvenir des 24 Heures du Mans. »
Votre pire souvenir au Mans : « Ma sortie de piste en 2014 avec la Toyota TS040 au virage Porsche. C’est clairement à ce moment là que nous avons perdu la course. Nous avions la voiture et l’équipage pour la gagner. Au final nous terminons seulement sur le podium à la 3ème place. C’est à ce jour mon pire souvenir des 24 Heures du Mans. »
Un coéquipier qui vous a le plus marqué : « Je n’ai pas particulièrement de coéquipier qui m’a plus marqué qu’un autre. En revanche, ce que j’observe c’est que chacun aborde les 24 Heures du Mans différemment. Certains sont plus décontractés et d’autres plus stressés. Le Mans est un circuit qui ne laisse jamais indifférent et il y a vraiment des approches très différentes suivant les pilotes. Pour ma part, je suis assez cool. Je connais le circuit depuis longtemps maintenant. J’étais plus stressé à mes débuts et j’avais plus de difficultés à me reposer. J’étais très excité toute la semaine. Maintenant, j’arrive à prendre plus de recul, à rester calme et à me reposer lorsqu’il le faut. »
La signification de la décoration de votre casque : « Il n’y a pas de signification particulière dans le décoration de mon casque. C’est mon père qui l’a dessiné lorsque j’ai débuté le karting. »