Legends Cars Pau: Heureux Julien Febreau !

Julien Febreau © MFE

Julien Febreau manipulera t’il le volant avec autant de virtuosité que le micro de Canal+ ? Ce journaliste, en charge des commentaires de la Formule 1 avec Jacques Villeneuve (en cabine) pilote ce week-end, une Legends Cars de l’équipe de Olivier Cazenave, Performance Engineering. Il partage cette petite bombe des circuits avec Patrice Bompas (Agen). Ils courent pour l’Association des GT du cœur (aide aux enfants malades).

 

– De Barcelone à Pau puis, à Monaco le week-end prochain, pas de temps mort ?
Julien Febreau : « Ca s’enchaîne effectivement mais j’aime ce rythme. L’inactivité m’angoisse, je refuse les temps morts et comment refuser l’invitation de Patrice (Bompas) de courir dans les rues de Pau. J’ai mis une fraction de seconde pour donner ma réponse quand la proposition m’a été faite. C’est tout simplement fantastique car, la Legends Cars est un véhicule sympa. Il faut du talent pour la mener, je ne l’ai pas mais, je trouve son look génial et passer un week-end ici à Pau, Ville que je connais comme un touriste, je suis heureux. »

– C’est la mode chez les jeunes pilotes de travailler sur simulateur, en avez-vous fait de même ?
Julien Fébreau : « J’ai travaillé au mieux pour compenser mon manque d’expérience du circuit comparativement à beaucoup de pilotes du plateau. J’ai récupéré aussi des vidéos de caméras embarquées pour apprendre un maximum de choses mais je découvrirai les méchants trottoirs et les rails aimantés lors des essais ! La philosophie du tracé palois est un sacré boulot… ! »

– Avez-vous un objectif ?
Julien Fébreau : « Celui de me faire plaisir. Je n’ai jamais roulé avec cette voiture, ni dans Pau ! Aucune prétention ne m’habite, je ne suis pas un pro du volant (il court épisodiquement en rallycross…). Ramener la voiture entière à Patrice sera ma priorité et le contrat sera ainsi rempli. »

– Avez-vous pris quelques conseils auprès des pilotes qui ont roulé à Pau ?
Julien Febreau : « A Barcelone, le week-end dernier, j’ai discuté avec Romain (Grosjean), mes copains du GP2, Pierre Gasly, Esteban Ocon… Esteban m’a averti que si, à Foch je n’étais pas au sommet du vibreur, je serais un mauvais… Si, par malchance je sors à cet endroit, il est évident que Esteban paiera la facture des dégâts (rire). Ils m’ont tous dit que j’allais m’éclater, que Pau était génial… et pour ne pas le nommer un d’entre eux m’a confessé: « j’ai préféré rouler à Pau que, à Monaco !

Propos recueillis par Marie-France Estenave

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