En deux semaines, Simon Pagenaud a signé deux victoires en IndyCar Series, le championnat américain de monoplace. Le pilote poitevin, qui a choisi de résider aux Etats-Unis depuis de nombreuses années, avait terminé deuxième au classement général des 24 Heures du Mans en 2011 avant de donner une nouvelle orientation à sa carrière tout en effectuant des ‘piges’ dans le championnat américain d’endurance.
Lorsque Peugeot a décidé de mettre un terme à son programme d’endurance début 2012, les pilotes officiels ont eu peu de temps pour trouver un contrat et deux d’entre eux ont trouvé refuge en IndyCar Series : Sébastien Bourdais et Simon Pagenaud, deux des principaux artisans de la deuxième place du constructeur français dans la Sarthe en 2011, associés à Pedro Lamy, qui évolue désormais dans chez Aston Martin dans la catégorie LM GTE Am du Championnat du Monde d’Endurance (WEC).
Pour Sébastien Bourdais, trois fois deuxième des 24 Heures du Mans, ce mouvement s’apparentait comme un retour aux sources puisque le Manceau a été sacré à quatre reprises en Champ Car avant que ce dernier ne fusionne avec l’IRL pour donner naissance à l’IndyCar Series. Simon Pagenaud avait aussi évolué en Champ Car en 2007 et avait pris la température en IndyCar Series dès 2011 après avoir été titré en American Le Mans Series en 2010.
S’il a débuté dans une écurie modeste, Simon Pagenaud a rejoint en 2015 la prestigieuse équipe Penske, fondée par Roger Penske, qui a pris le départ des 24 Heures du Mans en 1963. Après une année d’apprentissage un peu compliquée par la malchance, le Poitevin a signé une première victoire dans les rues de Long Beach il y a une semaine avant de réitérer le week-end dernier à Birmingham, dans l’Alabama.
En janvier dernier, Simon Pagenaud a terminé sixième aux 24 Heures Rolex de Daytona avec l’écurie Action Express Racing après une excursion dans une Corvette C7.R à Daytona, avec la troisième marche du podium, et aux 12 Heures de Sebring en 2015.
Cécile Bonardel – ACO,