Alors qu’il s’attendait au pire, Frédéric Alard s’est plutôt bien tiré de la spéciale d’Uyuni. De quoi envisager la suite avec confiance.
Jeudi soir, lorsqu’il est arrivé au bivouac d’Uyuni, Frédéric Alard n’était pas frais. « Je ne me sentais vraiment pas bien », raconte le pilote de Bourges. « Je suis allé au centre médical et on m’a mis sous oxygène car mon taux de saturation était descendu à 78%. »
Autant dire que le quadiste était inquiet au moment de boucler les 542 km de spéciale autour du salar d’Uyuni. « Je redoutais vraiment cette étape », confie-t-il. « Avec la spéciale la plus longue du rallye, je craignais de craquer physiquement à cause de l’altitude. Finalement, tout s’est très bien passé. J’ai fait en sorte de ne pas penser aux kilomètres en me concentrant sur le road-book. » Dix-huitième de la septième étape du rallye, Frédéric entretient son rêve : finir son premier Dakar. Après trois abandons, le Français reste toutefois prudent. « Il faut rouler en fonction de ses possibilités, dit-il. J’essaie d’être prudent. »
Jusqu’à présent, le garçon s’est plutôt bien sorti de la première semaine de course. « Ce Dakar a eu un peu de mal à démarrer », dit-il. « Avec la pluie et la boue des premiers jours… En revanche j’ai beaucoup aimé la spéciale entre Termas de Rio Hondo et San Salvador de Jujuy. C’était un tracé technique, au milieu des arbres, fait pour les quads. La deuxième semaine risque d’être plus compliquée. »