Dakar Etape 5 Motos : Paroles de Pilotes…

Toby Price irréprochable © DR

KTM s’est affiché sur cette étape ! Quatre machines autrichienne aux quatre premières places… Que fait Honda ? Gonçalves, Barreda ? Les reconvertions de Cyril Despres et de Marc Coma laissaient entrevoir des prestations de supériorité de l’équipe HRC ! Il n’en est rien à ce jour. Joan Barreda accumule les pénalités pour excès de vitesse, Paulo Gonçalves avance irrégulièrement…

Finalement, le casting de KTM en enrôlant Toby Price, Antoine Méo est une réussite sans oublier Matthias Walkner.

Le rallye n’a pas atteint la mi-course, Salta permettra un premier bilan avant la descente vers le Sud en direction de Rosario. Ce Dakar est plus que chaotique c’est certain, les conditions perturbent terriblement l’organisation, modifient les pistes qui sont trop rapides et sans grand problème de navigation. Jusqu’ici aucun pilote ne s’est égaré, ce qui est significatif…

Toby Price : « C’était une étape marathon difficile, il y avait une partie de navigation compliquée. J’ai rattrapé des pilotes dans la poussière mais j’ai fait quelques erreurs sur la fin, j’avais peur de sortir de la piste, une route assez rapide qui glissait énormément… C’était assez dingue. Les 30 ou 40 derniers kilomètres étaient délicats pour la navigation. Je ne pensais pas finir devant avec une telle avance. J’ai attaqué quand je pouvais et assuré quand il le fallait. Au final c’est un bon résultat et une belle journée. Il faut continuer comme ça et on verra où ça nous mène. Il y a encore du chemin avant la fin du rallye, il reste sept étapes. Tout peut arriver entre aujourd’hui et l’arrivée. La moto a bien fonctionné, je ne suis pas tombé, les gars ont fait du bon boulot. »

Antoine Méo : « J’ai fait une bonne journée. C’était difficile parce que ça glissait pas mal, les pneus étaient très usés à la fin. Deuxième, c’est pas mal. C’était compliqué sur la fin en navigation parce qu’il y avait beaucoup de spectateurs et c’était difficile de voir les traces. Mon  idée, c’est de rester dans le groupe de tête. C’est la première vraie étape, donc on verra ce que ça dit sur les autres étapes… si ça se trouve, j’ai eu de la chance. »

Paulo Gonçalves : « C’était une journée marathon très difficile. L’altitude m’a donné mal à la tête, mais à la fin je suis heureux parce que la moto a bien marché, et je fais aussi un bon temps. On a encore une grosse journée demain, on verra ce qui se passe mais je commence à avoir besoin de repos. Les 100 premiers, et surtout les 100 derniers kilomètres étaient difficiles en navigation, mais j’ai trouvé à chaque fois la bonne voie. Avec le nombre de kilomètres parcourus sur ces deux jours, on peut être surpris de voir aussi peu d’écarts. Joan n’a pas eu de chance, il a freiné un peu trop tard et c’est comme cela qu’il a pris des pénalités. Mais je pense que pendant la deuxième semaine, ces 5 ou 6 minutes ne représenteront plus rien. »

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