Contrairement à la veille, c’est à la fois une étape de contrastes et de légère baisse d’intensité qui attendait les concurrents. La spéciale était tronçonnée en deux parties chronométrées : une première de 165 km, une seconde de 119 km.
Entre les deux, les concurrents ont suivi une piste appelée transfert. Cette spéciale les emportait sur un terrain toujours sablonneux, mais sans obstacle majeur. Le changement de décor fut ensuite saisissant appelant à la vigilance et à la précision dans le pilotage.
Le sable s’est ici effacé devant les cailloux qui rendent le tracé cassant par endroits. Pour ménager ses pneus, roulage vers Ha’il comme on marche sur des œufs !
« On partait 54ème, inutile de décrire l’état de la piste du premier secteur : bien brassé ! Dans l’ensemble, tout s’est bien passé, les dépassements furent nombreux tant autos que camions !» déploie Christian.
Dans le suivant, un autre décor, des cailloux et de la poussière : « cela fait partie des punitions encaissées quand on s’élance de loin dans la hiérarchie. Il nous fallait faire une bonne journée pour retrouver le bon wagon… » avoue Christian qui termine 22ème de l’étape et se positionne 13ème au général, toujours devant l’Audi de Stéphane Peterhansel (2ème de l’étape).
Valentin Sarreaud tout à l’écoute de son pilote d’ajouter : « Il fallait faire le dos rond dans la poussière. Si, dans la première partie, elle n’était pas trop consistante, dans la suivante, il a fallu serrer les dents et rester très vigilant en navigation. »
Demain, étape 9 de Hail à AlUla, ville du départ avec un plat du jour de 417 km sans oublier la liaison longue de 222km.