Dakar Prologue Ronan Chabot : De l’importance de l’échauffement…

Partis 36ème ce matin, Ronan Chabot et Gilles Pillot signent le 19ème temps du Prologue de cette 46ème édition, synonyme d’une bonne position de départ. Une bonne entrée en matière.

Le Prologue. En règle générale, une simple formalité. Quelques kilomètres pour se dégourdir les bielles. Historiquement pourtant, pas une spécialité maison. « Généralement on n’est pas très bons sur les prologues », admet Ronan Chabot. « On en a raté un paquet ! »

Toute règle a son exception. La beauté des lieux aurait pu les divertir. Un tracé 100% sable, serpentant entre les parois rocheuses. Un décor de cinéma au pied des canyons. Une ambiance de western… « Je regardais les gars mettre leur casque. Tu sentais l’électricité au départ. »

Et certains, déjà, ont glissé les doigts dans la prise. Carlos Sainz, Yazeed Al Rajhi, Giniel de Villiers …Ils sont quelques-uns à s’être fait piégés. De leur côté, Ronan Chabot et Gilles Pillot rendent une copie sans faute. Au terme des 27 kilomètres, le duo signe un probant 19è temps. « C’est un bon démarrage, on est à notre place. On part dans le bon wagon », analyse le pilote vendéen. « Un bon petit prologue. Si on roule tous les jours comme ça, on fera un bon Dakar… » « Et il nous reste 7870km à faire… ! » ajoute malicieusement Gilles Pillot.

Le plus difficile des Dakar saoudiens
« On aurait pu jouer davantage sur la pression de pneus, car il y avait de belles saignées », précise Ronan, satisfait du comportement du 4×4 japonais. « La Toyota est étonnamment facile à conduire. C’est une voiture très aboutie, équilibrée, confortable. Assurément la meilleure voiture de notre carrière.Avec Gilles, on prend un réel plaisir à bord. »

Plaisir. Pas forcément le premier mot qui vient en tête au regard du profil de l’étape de demain. Une première spéciale de 414 kilomètres, sur un parcours totalement inédit. Copieuse entrée en matière. « Je sais juste qu’il y a des cailloux… » Et un peu plus que ça. Lors du briefing général, hier soir, David Castera, directeur de l’épreuve, a prévenu : « Ce sera sans doute le plus difficile des Dakar saoudiens… »

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