Guillaume de Mévius croit beaucoup au Projet Hyse visant à aligner un prototype à hydrogène en rallye-raid

La saison 2024 s’annonce particulièrement intéressante pour Guillaume de Mévius. Outre son engagement au prochain Dakar sur un Toyota Hilux T1+, le jeune pilote belge est impliqué en tant que pilote d’essai dans le développement du Projet Hyse, qui alignera un prototype à hydrogène dans la catégorie ‘Mission 1000’ du célèbre Dakar.

A l’heure où les sports mécaniques s’apprêtent à plonger dans la trêve des confiseurs, Guillaume de Mévius multiplie les activités avant de s’envoler pour l’Arabie saoudite, théâtre du prochain Dakar. Désormais associé au très expérimenté Xavier Panseri sur un Toyota Hilux T1+, le jeune Belge (29 ans) jettera aussi régulièrement un coup d’œil au prototype du Projet Hyse, également sous l’auvent Overdrive Racing. Ce projet HySE (Hydrogen Small mobility & Engine) concerne les moteurs du futur, et ce sont les marques Toyota, Yamaha, Kawasaki, Suzuki et Honda qui sont associées pour le mener à bien.
« C’est un projet qui me tient à cœur », souligne Guillaume. « Depuis le début de cette belle aventure, G Rally Team est impliqué en fournissant à Overdrive Racing une base d’OT3, ce buggy qui m’a permis de me distinguer au Dakar en janvier dernier. Bien sûr, la base a été transformée par l’équipe de Jean-Marc Fortin pour loger le moteur thermique Kawasaki 1000 et les bonbonnes d’hydrogène, tandis que la transmission a également été modifiée.
« C’est vraiment palpitant d’être impliqué dans cette réalisation, poursuit le plus jeune des trois G. Au-delà de l’engagement sur un véhicule de la catégorie-reine, j’ai participé au développement de ce petit bolide. Et délice suprême, celui-ci offre un bruit rageur qui va réjouir la communauté des ‘race fans’. »

C’est l’Américain Jamie Campbell qui pilotera le Buggy Hyse dans le cadre de ‘Mission 1000’, mais Guillaume de Mévius a eu l’occasion d’effectuer les premiers tours de roues lors d’une séance d’essais au Portugal: « A son volant, j’ai parcouru environ 250 kilomètres sur des pistes lusitaniennes. Pour l’instant, l’engin offre une autonomie d’environ 70 bornes. Mais nous ne sommes qu’au tout début de son développement.
« Dans une discipline qui fait la part belle aux pilotes très expérimentés, je fais partie de la jeune génération. C’est très enthousiasmant et important d’être concerné par cette nouvelle technologique qu’est l’hydrogène servant à alimenter un moteur thermique. La sensation de participer à l’avenir du sport automobile, et même à l’automobile de Monsieur-Tout-le-Monde est extrêmement motivante. Devenir un ambassadeur de l’hydrogène pour qu’on en parle me semble important à notre époque. »

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