C’est avec un pincement au cœur que les Roses ont quitté le bivouac de Merzouga ce matin. Après trois jours passés aux portes du désert et qui auront permis aux participantes de découvrir les spectaculaires paysages sahariens, les Roses ont pris la route afin de débuter l’étape marathon.
Avec 350 kilomètres à parcourir en l’espace de deux jours, certaines comptent bien profiter de cette étape pour grappiller quelques places dans le classement. « On aimerait bien gagner quelques places mais on y va surtout pour s’amuser » explique Louane de l’équipage 74.
Sous l’arche de départ, les Roses peaufinent leur préparation. Dégonflage des pneus pour certaines, relecture du roadbook pour d’autres, ou encore vérification du cap, les Roses sont désormais expertes en la matière, enfin presque… c’était sans compter les oueds sablonneux et dunettes glissantes qui ont su perturber comme il faut, l’itinéraire bien tracé des pilotes. Carine, au volant de sa Jeep désespère « Ras le bol des tanquages ! ». En effet, après cinq jours d’aventure dans le désert et des kilos de sable avalés, l’épuisement se fait ressentir. L’une d’elle, en plein jardinage dans le sable, essayant de dégager la roue de son véhicule s’exclame « qu’on ne vienne pas me demander de faire le potager quand je rentre ! ».
Après une journée de trajet, les Roses avaient pour obligation de s’arrêter à la nuit tombée, pour une soirée en totale autonomie. Les plus prévoyantes avaient déjà ramassé quelques branches sèches pour leur feu de camp, quand leurs copines avaient elles prévu le repas du soir. « Nous allons faire une fondue savoyarde, c’est quand même notre nom d’équipage » explique Mathilde. Nul doute que la soirée sera festive et chaleureuse sur tous les petits bivouacs improvisés sur le chemin.