Steven Palette : Trois heures d’attaque et des points au bout de l’effort

Après l’étape ‘Sprint’ caniculaire de Misano, retour à l’endurance par une météo tempérée sur le circuit du Nürburgring. Pendant tout le week-end, la Porsche CLRT de Steven Palette et de ses coéquipiers Frédéric Makowiecki et Clément Mateu a lutté pour se faire une place au soleil de la catégorie Bronze ! Les points marqués à deux pas de la célèbre Nordschleife lui permettent de rester 7ème au championnat.

Si vous avez regardé la course sur la chaine youtube GTWorld, le canal officiel du promoteur SRO Motorsports Group, vous avez constaté que la course s’est déroulée par temps sec. Mais la météo ne fut pas toujours aussi indulgente. « Les conditions de piste n’ont cessé de varier lors des différentes séances d’essais » décrivait Steven. « Cela ne nous a pas facilité la tâche, ni pour la définition des réglages, ni pour le driving. Clément connaissait assez peu le tracé et j’avoue que j’ai eu du boulot aussi. On vient assez rarement sur ce circuit. Même si j’ai participé aux 24 Heures du Nürburging (pour mémoire : vainqueur classe SP2T en 2012 sur Peugeot RCZ), c’était au volant d’une traction et je ne suis pas arrivé en sachant de façon certaine quelle ligne prendre ou quel vibreur escalader. Et ici, c’est ultra glissant sous l’eau. »

On dégrossit aux essais privés, on affine aux essais libres et lors des préqualifications, Fred Mako place la #44 en haut de la hiérarchie de la Bronze Cup tout en prenant la 12ème place du classement général. « Nous avons roulé tous les trois pendant cette séance, la voiture bougeait pas mal de l’arrière, mais avec plus de cinquante voitures en pistes, on allait devoir doubler, donc rouler près des autres voitures dans les turbulences aérodynamiques, ce qui entraine du sous-virage. On ne pouvait donc pas inverser totalement la tendance. »

L’étape des qualifications et de l’addition des chronos de chaque membre de l’équipage réussit moins à la Porsche #44 qu’à Spa où, rappelons-le pour la bonne bouche, elle s’était hissée à la 6ème place sur 70 concurrents. « La piste était détrempée pour Fred, humide à grasse pour moi et quand Clément est monté dans la voiture, c’était encore un peu mouillé dans le secteur 1 mais les deux autres secteurs étaient secs. Pas simple ! »

10ème en Bronze Cup sur la grille, nos Français se disent que c’est toujours mieux qu’à Monza ou au Paul Ricard. Même s’ils en veulent plus, évidemment. En course, Clément prend le départ et au moment de passer le volant à Steven, l’équipe se rend compte que le bouclier avant est déboité. Dix secondes sont abandonnées, le temps de tout refixer. Le pilote Berruyer ferraille pendant le début de son relais avec des pilotes qui ne se sont pas encore arrêtés, et roulent toujours avec leurs pneus du début de course. Or, il est extrêmement difficile de dépasser sur ce circuit… « Le trafic m’a empêché d’exploiter les pneus neufs. Puis, j’ai pris un bon rythme, mais le petit train s’est formé et cette deuxième heure de course a finalement été assez calme ! »

Fred parvient à reprendre quelques places pendant les 65 dernières minutes et la Porsche lyonnaise se classe 9ème de la Bronze Cup avec le 3ème meilleur temps de la catégorie.

CLRT est 7ème au championnat alors qu’il reste deux manches de sprint et une d’endurance, soit cinq occasions de marquer de gros points ! Les deux courses d’Hockenheim des 2 et 3 septembre sont les prochaines sur la liste !

Romane Didier,

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