Giusti remporte son premier succès en FRECA au Paul Ricard

Alessandro a brillé sous le soleil du circuit Paul Ricard en signant pole position et victoire dans le Championnat d’Europe de Formule Régionale par Alpine. En Hongrie, en Formule 2, Victor Martins est monté sur le podium que Théo Pourchaire et Isack Hadjar ont manqué d’un souffle.

Les faits marquants
– Alessandro Giusti a réalisé le hat trick pole position/victoire/meilleur tour
– Il a pris la 5ème place de la seconde course
– En Hongrie, qualifié en 1ère ligne, Victor Martins a pris les 7ème et 3ème places.
– Il remonte à la 4ème place au championnat.
– Théo Pourchaire a terminé 4ème et 6ème et reste dans le sillage du leader au classement général.
– Isack Hadjar a signé son meilleur week-end avec deux top 8

Giusti fait retentir la Marseillaise au Castellet
Alessandro Giusti a réalisé un samedi parfait en décrochant une victoire éclatante depuis la pole position et en complétant son triomphe par un meilleur tour en course. Le champion en titre de Formule 4 France n’a laissé aucune miette à ses adversaires et avait les mains pleines des trophées de vainqueur et de meilleur rookie sur la plus haute marche du podium du Castellet.

Malgré la placidité apparente de son premier succès, le jeune Français a connu un ascenseur émotionnel… « A la fin des essais libres, je me suis accroché avec une autre voiture et j’ai effectué un tonneau ! Sur le coup, je ne savais pas si je pourrai participer à la qualification ni si l’auto serait aussi efficace » explique Alessandro. « La pole position a donc été une surprise, même si je sentais que l’auto était très efficace dès le début. En course, avec un bon départ et une bonne gestion de l’usure des pneus, tout était sous contrôle. Je suis très heureux du travail effectué avec G4 Racing ! »

La seconde course varoise a été aussi mouvementée que celle de la veille avait paru sage. Depuis la 5ème place de la grille, Sandro a eu un réflexe hors-norme pour éviter la voiture située devant lui et qui n’a pas esquissé le moindre mouvement à l’extinction des feux. Le plus jeune membre de l’Equipe de France FFSA Circuit a perdu trois places dans les premiers tours et pointait à la 8ème place avant de se remettre en selle et de conquérir de haute lutte une probante 5ème place. « Le calage de la voiture juste devant moi nous a coûté cher ! J’ai beaucoup patiné et je l’ai évité de justesse ce qui m’a fait perdre plusieurs places. Mais après, on avait le même rythme que le vainqueur et je me suis bien amusé à dépasser pour remonter ! » poursuit Sandro, tout heureux d’avoir pris le bon tournant en France, « J’aime ce circuit, j’y avais fait la pole et la victoire pour remporter le titre en F4 l’année dernière et aujourd’hui j’ai retrouvé une auto qui convient bien à mon pilotage. J’espère donc qu’on pourra maintenir ce niveau de performance lors des prochaines courses ».

Tir groupé en qualifications F2
Après une semaine de pause, le championnat de Formule 2 a repris son rythme estival tambour battant avec 4 week-ends de course en juillet. De Silverstone au Hungaroring, la F2 est passé d’un temple de la vitesse frais à un circuit sinueux et au tarmac brûlant.

Peu propice aux dépassements, le tracé situé dans la banlieue proche de Budapest nécessite un pilotage incisif et précis en qualifications afin de partir du haut de la grille de la course principale et d’être bien positionné sur le top 10 inversé au départ du sprint. Les trois pilotes de l’Equipe de France FFSA Circuit ont posé les jalons d’un bon week-end en signant les 2ème, 4ème et 5ème meilleurs temps des qualifications, Victor Martins devançant Théo Pourchaire et Isack Hadjar.

Tandis que Victor et Isack ont vécu une première course solide et processionnaire, terminant roues dans roues aux 7ème et 8ème places, Théo Pourchaire a fait un festival en gagnant deux places au départ et en décochant deux dépassements d’école. Un temps 3ème, il a finalement dû se contenter de la 4ème place. « Quand on part 7ème et qu’on finit 4ème, c’est une bonne course et de bons points marqués » souligne Théo, « J’ai pris un super départ et j’ai freiné très tard pour dépasser Maini. J’ai également dépassé Bearman en exploitant à fond la relance après la voiture de sécurité virtuelle ».

Record du nombre de podiums
Devenu plus jeune vainqueur de F3 en 2020 en Hongrie, à l’âge de 16 ans, Théo avait également frappé fort la saison passée en remportant la course principale depuis la 4ème place de la grille, celle qu’il occupait dimanche. « J’aimerais avoir le même résultat que l’année dernière, mais ça ne sera possible qu’avec un peu de réussite » expliquait Théo avant la seconde manche hongroise.

Mais la chance lui a tourné le dos par deux fois lorsqu’il a buté sur le trafic en sortant de son arrêt aux stands, puis en faisant un hors-piste en tentant de dépasser Victor qui défendait sa place en pneus froids après son pit stop. « Je suis sorti des stands juste devant Vesti et Théo, mais mes gommes étaient froides et Vesti en a profité dans le 1er virage. Théo a tenté de me dépasser dans le 3e virage, ce qui était optimiste, puis il est venu à ma hauteur le virage suivant. J’ai pris ma trajectoire, j’avoue que je ne sais pas ce qu’il s’est passé » explique Victor, en route pour son 7ème podium de l’année, record qu’il détient cette année avec… Théo et Vesti.

Victor est également le détenteur du record du nombre d’arrivées consécutives dans les points (10 depuis Monaco) et il se hisse à la 4ème place au championnat dont il est désormais le meilleur rookie. « C’était une bonne course, j’ai pu attaquer de plus en plus et avec un tour ou deux supplémentaires, j’aurais pu avoir le DRS et attaquer Vesti… Mais c’est de très bon augure pour Spa ! »

Rookie également, Isack a réalisé son meilleur week-end sur le plan comptable et retrouve des couleurs après plusieurs déceptions. « J’ai malheureusement pris deux mauvais départs et c’est dommage car d’habitude notre procédure est très efficace. A chaque fois, j’avais un bon rythme en course, mais j’étais bloqué derrière une voiture plus lente, qu’il était impossible de dépasser » regrette Isack. « Samedi, j’étais pris dans un train de DRS, il n’y avait rien à faire pour gagner des places ».

Dimanche, Isack était blotti dans l’aileron arrière de Théo dans la première partie de l’épreuve, et espérait que les arrêts aux stands obligatoires lui donnent un coup de pouce. « Malheureusement, nous avons effectué notre arrêt tous les deux très tôt et je n’ai pas pu le passer. J’ai réussi à le faire vers la fin de la course, et j’ai attaqué autant que je pouvais car Iwasa revenait fort sur moi avec ses pneus tendres. J’ai résisté tant que j’ai pu, mais il m’a passé à trois tours de la fin. C’est un week-end encourageant car le podium aurait été à notre portée si nous n’avions pas perdu autant de temps dans le trafic ».

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