TT Terres du Gâtinais : Lonné-Peyret et Marestin, des inattendus, récompensés de leur fidélité !

Toujours bien placés et auteurs de cinq meilleurs temps en spéciale, Yannick Lonne-Peyret, bien navigué par Vincent Marestin, ont su associer rapidité avec régularité, pour décrocher leur première victoire en terre gâtine. Ils font du même coup une excellente opération au Championnat de France. Le suspense a tenu jusqu’au bout aussi dans les autres catégories.

Yannick Lonne-Peyret a pris le pouvoir au soir de l’étape 1, après une belle lutte face à une adversité qui s’est allégée au fil des secteurs sélectifs. Leds abandons matinaux de Louis Dronde au parc d’assistance et de Christophe Wilt dans l’ES1, Chris Bird leader, abandonnait à son tour dans la spéciale 5. Le pilote des Pyrénées-Atlantiques n’était pas pour autant débarrassé de toute menace. Dès la reprise dimanche matin, il devait notamment gérer les attaques de Vincent Foucart, avant que celui-ci ne rencontre plusieurs soucis dont une crevaison dans la huitième spéciale.

Redescendu à la deuxième place, le pilote du Fouquet Nissan réagissait dès l’ES9 et reprenait le commandement, pour filer vers la victoire. Malgré un dernier temps scratch dans la dernière, Foucart ne réussissait pas à repasser le britannique Justin Birchall pour le gain de la deuxième place.

Chez les 2 roues motrices (T1B), Nicolas Lendresse attaquait fort tôt dimanche matin et reprenait la tête, avant d’être stoppé sur ennui mécanique (tulipe de boîte) dans l’ES8. Pierre Bozom retrouvait le commandement et gérait le retour de Jérôme Duparcq pour aller s’imposer à Corbeilles en Gâtinais.

C’est dans la catégorie T2 des 4×4 traditionnels que la lutte a été la plus serrée et la plus indécise. Après l’abandon du leader Hervé Dulondel (lui aussi sur problème mécanique dans l’ES8) sur Jeep Cherokee, les trois Land Rover Defender des Britanniques Dave et Daniel Beecroft et Lee Caroline pouvaient prétendre à réussir un triplé, mais c’était sans compter sur les tenaces Bruno et Denis Bourland qui géraient une courte avance jusqu’au bout.

Enfin en SSV, Valentin Giraud a bien tenté le dimanche matin de revenir sur la tête (scratch dans la 7), mais Guillaume Noirot avait pris trop d’avance la veille ppur être maltraité.

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