Rallye du Maroc : Nouveau parcours…

Pour ceux qui l’ignorent et vous êtes très nombreux, le Rallye du Maroc bat son plein depuis ce matin, au Stade d’Agadir où se tiennent actuellement les vérifications administratives et techniques. Elles se poursuivront demain avec les cadors autos alors que ce vendredi, le Honda Monster ainsi que les T2 Toyota Auto Body ont obtenu leur acceptation comme bien d’autres !

Cette troisième manche mondiale après le Dakar en janvier et l’Abu Dhabi Desert Challenge en mars est la bienvenue formant un gouffre de neuf mois privant les concurrents de leur passion. Des Baja et des rallyes moins emphatiques ont permis aux amateurs d’aller se faire plaisir durant ce laps de temps, comme le Pinch Racing actuellement en Pologne avec cinq SSV faisant impasse sur le Maroc, « sans regret » selon les dires du patron.

Revenons au Rallye du Maroc, organisation de ODC Events avec ASO, après trois éditions dessinées par David Castera et son équipe au départ de Fès puis de Zagora, Agadir reçoit la manche mondiale (FIM et FIA) et commence aujourd’hui. Qui dit ces deux entités à l’unisson, dit rallye-raids solennels.

Le parcours empruntera la Côte Atlantique plus sauvage que les années précédentes ponctué de quatre bivouacs où le sable et la navigation seront les fils conducteurs de cette répétition générale en vue du prochain Dakar. Une opportunité que les pilotes amateurs comme les professionnels vont certainement apprécier.

Le plateau T1-T2 comporte 25 autos et se voit complété de 16 Open All Groups catégorie dans laquelle figure les trois Audi RS Q E-Tron. Les T3 au nombre de 23 comme les T4 font la ‘caisse’ de tous les organisateurs, ce qui porte à 87 le nombre d’équipages. Côté deux roues, le plateau est quantitatif avec un panel de professionnels et d’amateurs.

Le parcours
Cinq étapes, un rallye en boucle d’Agadir à Agadir, un parcours créatif avec des dunes pas bien hautes dans l’Anti-Atlas déjà traversé par les Dakar africains. En s’éloignant des habituelles contrées comme Merzouga, M’Hamid, Erfoud… la façade Atlantique présente d’imposantes immensités de sable mais aussi de cailloux et les escales à Tan-Tan (ville qui reçoit chaque année des centaines de retraités pour un hiver ensoleillé) et Layoune, ville fondée par les espagnols en 1932.

Quatre nuits en bivouac ou en hôtels, des traversées sauvages, des villes accueillantes et des beaux matchs en perspective, c’est le menu de la semaine marocaine agrémenté de Tajines ou de couscous pour les plus épicuriens.

Marie-France Estenave

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