Pegasus Racing décline sa passion des protos en mode Funyo !

Mise en grille, during the 2019 FFSA GT circuit french championship, from July 5 to 7 at Ledenon, France - Photo Marc de Mattia / DPPI

Après avoir annoncé à la mi-janvier leur implication en Ligier European Series, les Strasbourgeois de Pegasus Racing révèlent aujourd’hui le deuxième de leurs trois programmes 2022 : ils seront présents dans l’univers de la formule monotype qui regroupe les protos Funyo SP05 Evo. Un équipage ‘père et fils’, composé des Alsaciens Alain et Jordan Meyer, s’alignera en Sprint Cup by Funyo, avec en complément deux apparitions dans l’Endurance Cup by Funyo. Cet effectif sera renforcé car depuis quelques jours, une deuxième Funyo attend ses pilotes dans l’atelier de Geispolsheim…

La Funyo, avec son moteur 1,6 litres turbo de 270 chevaux issu de la Peugeot 308 GTI est une excellente auto pour s’attaquer à la pyramide des sport-prototypes qui peut mener… haut ! Y compris dans le chef-lieu de la Sarthe, n’est-ce pas Julien Schell ? « Cette voiture me rappelle les débuts de notre équipe au milieu des années 2000 avec les protos CN 2 litres à châssis tubulaire » indique celui qui dirige Pegasus Racing avec son père Claude Schell. « C’était l’époque du championnat VdeV, que nous avions d’ailleurs remporté. »

Son premier titre en VdeV, Julien Schell l’a obtenu avec un certain Rémy Wurtz pour coéquipier… « Rémy nous a mis en contact avec nos nouveaux pilotes, Alain Meyer et son fils Jordan » se réjouit Julien. « Ils ont une première expérience de la Funyo, principalement en endurance. Pour 2022, nous allons privilégier les courses Sprint dont le format permet de travailler de façon plus précise et graduelle sur le pilotage et le set-up. Nous ne délaisserons pas l’endurance pour autant. Nous démarrons dans la catégorie avec deux voitures, mais nous travaillons pour en engager deux de plus d’ici à la fin de la saison. »

A 57 ans, le Strasbourgeois Alain Meyer, originaire de l’Alsace Bossue (à découvrir sur le site de l’office de tourisme) est directeur d’un magasin Intermarché. « On avait envie de faire quelque chose ensemble avec mon fils, et pas seulement sur le plan professionnel. Il a commencé en Funyo en 2020 et je l’ai rejoint l’année dernière. Nous avons décidé de nous rapprocher de Pegasus Racing dans le but de progresser. Nous avons été voisins de stand sur le circuit de l’Anneau du Rhin, on a vu leur façon de travailler et on a validé pour 2022 ! »

Jordan Meyer est âgé de 27 ans, il s’est classé 7ème de l’Endurance Cup by Funyo Sportproto en 2021, après avoir décroché le premier podium de sa carrière à domicile sur l’Anneau du Rhin ! « Mais le moment que je ne suis pas près d’oublier, c’est le jour de mes débuts sur un circuit au volant d’une voiture de course, quand je me suis aperçu que j’étais à la hauteur. Dès le premier test avec Pegasus, on a compris qu’on était bien entouré et qu’on allait avoir toutes les cartes en main pour réussir. »

Comme on se retrouve ! Le fait que Julien Schell et ses nouveaux pilotes aient un ami commun en la personne de Rémy Wurtz n’est pas la seule coïncidence troublante de ce programme ! Ainsi, la famille Brouard, qui dirige l’agence événementielle Sagcom, en charge de la promotion des championnats Funyo, a participé à l’aventure de Pegasus Racing. Julien Schell confirme : « Rémy Brouard nous avait mis en contact avec la filiale chinoise de Total et deux pilotes professionnels chinois qui nous avaient rejoints pour les 24 Heures du Mans en 2015. »

Quant au constructeur des Funyo Romain Angebeau, il fut l’ingénieur délégué auprès de Pegasus Racing par le constructeur de la Morgan LMP2 (devenu Ligier Automotive) aux 24 Heures du Mans 2014. Voici sa réaction à l’annonce de l’arrivée du team strasbourgeois dans le paddock Funyo. « Je suis ravi car il s’agit d’une équipe de référence dans le domaine de l’exploitation d’une voiture de course, qui va nous amener encore plus de rivalité sur le plan sportif, en plus d’une présence plus affirmée dans l’Est de la France. »

On connait maintenant les deux tiers des programmes de Pegasus Racing, avec un point commun : le made in France ! A bientôt pour la suite…

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