Le team Honda Monster Energy se reforme pour le Rallye du Maroc

Le team Honda Monster Energy a reconstitué toutes les pièces de son puzzle depuis le Dakar 2021 qui s’est achevé en janvier dernier. La formation victorieuse de la dernière édition est ainsi à nouveau prête à repartir au combat au Rallye du Maroc, répétition générale avant le Dakar 2022 tout proche.

Neuf mois se sont écoulés depuis que les membres du team Honda Monster Energy se sont dit au revoir après avoir signé un doublé triomphal au Dakar 2021. Dans l’intervalle, le team a cumulé les lauriers, que ce soit au rallye Sonora ou au rallye d’Andalousie, tout en participant à d’autres courses destinées à la préparation individuelle des pilotes, comme la course Vegas to Reno, la Baja Aragón et le rallye Atacama, victorieusement pour ces deux dernières. Depuis, la préparation a poursuivi son chemin et les pilotes se sont entraînés sur leurs terrains de prédilection respectifs, tandis que les mécaniciens ont préparé les Honda CRF450 RALLY. Tout a été fait pour permettre à toute l’équipe Honda Monster Energy de mettre à nouveau le pied à l’étrier lors de la répétition générale du Dakar 2022 en terre africaine : le Rallye du Maroc.

L’Américain Ricky Brabec, vainqueur du Dakar 2020 et 2e en janvier dernier, s’élancera avec le numéro 4. Il sera l’un des principaux favoris, mais ne sera pas le seul à vouloir décrocher la timbale au sein du team Honda Monster Energy.

De son côté, José Ignacio Cornejo semble également en mesure de briller comme ce fut le cas lors du dernier Dakar. Tous les regards seront tournés vers le Chilien qui a retrouvé l’intégralité de ses moyens et pilotera la Honda No 6.

Bien qu’ayant débuté sous ses nouvelles couleurs par un bon résultat au rallye d’Andalousie, l’autre Chilien, Pablo Quintanilla, cherchera à engranger de la confiance et à prendre position avec sa nouvelle machine. Il fera lui aussi partie des favoris et il faudra garder un œil sur la moto no 7.

Enfin, dernier de la liste, mais pas en termes de valeur, Joan Barreda sera lui aussi sur la ligne de départ au Maroc. ‘Bang Bang’, qui a décroché la victoire au rallye d’Andalousie, cherchera à rester sur la crête du haut niveau en briguant une place sur le podium. Il arborera son numéro fétiche, le 88.

Le Rallye du Maroc, qui compte également pour le Championnat du monde FIM des rallyes tout-terrain, se déroule du 7 au 13 octobre du côté de Zagora, dans le sud du pays. Il consiste en un prologue et cinq étapes pour un kilométrage total de 2 681 km dont 1 633 chronométrés. L’épreuve sera disputée sur un terrain composé de 10 % de pistes, 20 % de dunes et 70 % de désert, si bien que la navigation devrait jouer un rôle prépondérant pour la victoire finale.

Ricky Brabec (#4) : « Nous sommes au Maroc. Ça fait deux ans qu’on n’est pas venus. Le Covid nous a malheureusement ralentis. C’est super de revenir avec le team. Il n’y a pas d’enjeu et l’essentiel est de ne pas se blesser. Nous sommes là uniquement pour travailler et je pense que le grand rendez-vous pour tous les pilotes, ce sera en Arabie Saoudite. Pour l’heure, on va se concentrer sur le road-book et profiter du désert marocain. »

José Ignacio Cornejo (#6) : « Je suis vraiment ravi de revenir au Maroc après deux ans d’absence et de retrouver le team, car cette année, nous n’avons pas eu l’occasion d’être tous ensemble. Nous avons fait quelques essais avec la moto avant la course, afin de mieux nous préparer pour le désert d’ici qui est très piégeux. Nous allons miser sur la régularité et la fiabilité, et réduire au maximum les erreurs potentielles. Nous devons nous assurer que tout est parfait afin d’arriver au Dakar avec les bons réglages. C’est le principal objectif. Nous n’avons aucune pression puisque nous ne participons pas au championnat du monde. Alors on va essayer de se régaler ! »

Pablo Quintanilla (#7) : « L’envie de courir est intacte. L’année a été bizarre et on n’a pas pu rouler en course comme d’habitude. On s’est entraînés et on a effectué quelques essais cette année, mais cette course est vraiment l’antichambre du Dakar. Elle va nous montrer la direction à emprunter et s’il est nécessaire de modifier notre entraînement. Ce sera ma seconde course avec le team Honda Monster Energy, mais la première seulement avec toute l’équipe. Je vais faire la connaissance de tout le monde et je suis très motivé à l’idée de participer à cette course. »

Joan Barreda (#88) : « À dire vrai, nous sommes très nerveux à l’idée de participer à ce Rallye du Maroc, car nous n’avons pas pu courir ici depuis deux ans à cause de la pandémie. Heureusement, nous avons pu disputer cette année le rallye d’Andalousie et la Baja Aragón où je me suis imposé à chaque fois. Elles ne servent pas seulement à préparer le Dakar, mais le Rallye du Maroc, c’est vraiment la grosse répétition générale avant le Dakar. Nous allons donc l’aborder comme il se doit et effectuer un maximum de kilomètres afin d’être dans le rythme de la course et de nous préparer totalement pour l’Arabie Saoudite. »

Ruben Faria (manager général) : « C’est très important pour nous de revenir au Maroc après plus d’un an d’absence en raison de la pandémie du COVID-19. Je tiens tout d’abord à féliciter l’organisation qui s’est battue pour qu’on puisse organiser cette course. À mon avis, c’est l’épreuve la plus importante après le Dakar car nous y participons en mode préparation totale avant le Dakar. Les coureurs vont se frotter pour la première fois aux nouvelles règles du Dakar. Nous bénéficions cette fois des quatre pilotes d’usine et d’une partie de la structure qui se rendra en Arabie Saoudite en janvier prochain. Ce sera une bonne opportunité pour graisser tous les rouages et mettre en place tout le dispositif du team. L’objectif principal, c’est d’éviter les problèmes et les accidents, et de repartir avec une moto prête à courir, des pilotes intacts, et d’accumuler les kilomètres de navigation car ce sera crucial lors des prochaines courses. Nous ne sommes pas obsédés par le résultat final car d’une part, nous ne participons pas au Championnat du monde, et d’autre part, le Dakar est tout proche. Nous avons une super équipe, notre collaboration est très bonne et nous allons faire très attention à l’approche de ce qui est pour nous la course la plus importante de l’année. »

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