L’étape 5 entre Ha’il et Riyah avait une sapidité particulière, elle annonçait aux rescapés la mi-temps !
A Riyadh (qui signifie en arabe ‘Jardins’) dans un tout autre décor que celui visité jusqu’ici, s’avère la capitale du royaume d’Arabie saoudite dans la province homonyme. Elle s’étend sur 1.554 km², et comptait officiellement plus de six millions d’habitants lors du recensement en 2017. Cela en fait la ville la plus peuplée du pays… A savoir !
Ce que Christian et Jean-Pierre découvrent ce soir après leur virée dans le désert les emmenant jusqu’à ce point : « Superbe cette spéciale ! » s’est empressé de lâcher Christian Lavieille à son arrivée à Riyadh, terme de la première partie du Dakar en Arabie Saoudite. « Elle était assez rapide avec des pistes sablonneuses, des traversées de petits ergs puis sablonneuses, une alternance de la sorte sur quelques kilomètres. Vraiment, c’était sympa ! »
Long était ce secteur sélectif (478 km), mais qu’importe pour l’équipage qui baignait dans une parfaite harmonie entre pilotage et navigation. « Vraiment, c’était sympa d’autant que nous roulions avec Akira (Miura dans le second Toyota AutoBody). Je te double, tu me doubles, on se double… cela a duré des kilomètres, un pur plaisir ! Même si les paysages n’avaient pas la même magnificence que ceux du début de rallye, dans les dunes on s’est régalé en prenant du plaisir en particulier en doublant des SSV, des camions… tout genre de machines de ce rallye! »
« Une belle journée » martèle Christian. « Nous rendons le Toyota presque comme neuf ! Maintenant, journée de repos… La côte de bœuf et ce qui va avec, je plaisante, c’était notre menu en Amérique du Sud ! Ici, nous nous contenterons de Tajines ! »
Ce n’est pas mal – non plus – Monsieur Lavieille… qui se classe 32ème de l’étape et se positionne à la 27ème au général tout en conservant un avantage qui grossit de 11 minutes sur Akira Miura (T2).
Marie-France Estenave