Dakar Moto/Olivier Pain: « C’est le moment de passer à la transmission »

Il n’en finit pas de réinventer sa vie sur le Dakar… et Olivier Pain (#78) en arrive à se présenter pour son douzième épisode avec l’enthousiasme du nouveau venu, qui s’embarque dans l’aventure entouré de ses deux potes d’adolescence, avec lesquels il a sillonné les sentiers des Deux-Sèvres ou encore participé à des courses de mobylette sur les parkings du coin !

Et pourtant la découverte du Dakar remonte pour le jeune motard à l’édition 2006, bouclée en 28ème position. Quatre ans plus tard, il signait son entrée dans le Top 10, faisant partie des pilotes qui comptent dans la discipline tout en gardant la particularité de s’impliquer de plus en plus dans l’entreprise familiale de menuiserie, de PVC et d’aluminium. C’est même en jonglant entre ses deux centres d’intérêt majeurs qu’il est parvenu à hisser sa Yamaha à la 3ème place (2014)… restant même à ce jour le dernier pilote français sur le podium de la catégorie.

Une fois sorti du cercles des prétendants, Olivier est toutefois allé chercher un titre sur le Dakar pour son retour en 2018 : celui de la catégorie Original by Motul, où concourent les pilotes engagés sans assistance, les aventuriers qui voyagent à la dure ! Après l’Afrique et sa découverte du rallye, l’Amérique et son statut de champion, il se lance lui aussi en Arabie Saoudite dans un troisième chapitre, qui sera celui de la transmission. C’est pour accompagner ses copains Jérôme Denibaud (#77) et Guillaume Simonnet (#79), deux vrais rookies sur le rallye, qu’il a repris un dossard.

« Cette année, je me suis décidé très tard. Au départ, je voulais juste donner quelques conseils à mes deux copains Jérôme et Guillaume. Mais ensuite, je me suis dit que ce serait vraiment dommage de ne pas partager le rallye avec eux sur le terrain. On s’est connu au moto-club, on n’avait à peine 14 ans, et nous sommes toujours restés très proches. Par exemple au mariage de Jérôme, avec Guillaume nous étions ses deux garçons d’honneur. Alors pour moi, c’est le moment de passer à la transmission, ce qui est aussi un miroir de ma vie personnelle, dans laquelle en ce moment ce sont mon père et mon oncle qui me transmettent l’entreprise.
« J’ai connu beaucoup de choses sur le Dakar et maintenant la priorité c’est de faire fonctionner l’entreprise. Mais je ne dis jamais que ce sera mon dernier Dakar. Ce que je souhaite, c’est d’avoir à chaque fois une nouvelle histoire, comme par exemple quand je me suis inscrit en Original. En réalité, il faut que je me trouve une bonne excuse, de nouvelles motivations, pour repartir à chaque fois ! »

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