24 Heures du Mans Pesage: Gabriel Aubry le bonheur du partage !

Gabriel Aubry © DR

Les Vérifications administratives et techniques ont débuté à 14 heures, place de la République. Première sur la liste, l’équipe Jackie Chan DC Racing (Oreca 07 #37 et #38) était bien au rendez-vous. Nous en avons profité pour faire la connaissance du jeune pilote Gabriel Aubry.

 

« Je m’appelle Gabriel Aubry, j’ai 21 ans. Je suis né le 3 avril 1998, j’habite en banlieue parisienne. J’ai une participation aux 24 Heures du Mans en tant que pilote, 12 en qualité de spectateur. Je roule pour l’équipe Jackie Chan DC Racing cette année, dans la #38 avec Stéphane Richelmi et Ho-Pin Tung. Nous sommes actuellement 2ème du Championnat, 4 points derrière Alpine, et on est là pour aller chercher le Championnat! »

– Veniez-vous déjà au Pesage quand vous étiez spectateur ?
Gaby Aubry : « Pas tous les ans, mais, à la fin je venais au Pesage, je venais toute la semaine. Je venais au Pesage avec Philippe Sinault que je connais bien (Philippe Sinault est l’actuel patron de Signatech-Alpine, Ndlr). Il y a seulement la Parade que je n’avais jamais faite et que j’ai découverte l’année dernière. Je croyais bien connaître l’évènement, mais le faire en pilote, c’est quand même très différent et je me suis vachement fait surprendre l’an dernier, je me suis fait rouler dessus par l’évènement, il n’y a pas d’autre mot. Et je pense que c’est une bonne expérience à prendre pour cette année. »

– Comment cela ‘rouler dessus’ ? Etait-ce le public, la pression… ?
Gaby Aubry: « La pression, le fait que malgré le long ‘week-end de huit jours’, cela passe très vite. Il n’y a absolument aucun temps mort entre les 2ème et 3ème séances de qualifications, donc, si cela commence mal, il faut savoir très bien travailler et ne pas paniquer, choses que j’ai très sûrement faites en 2018. C’était aussi une découverte de la nuit pour moi, la vraie nuit complète. Cela m’a vraiment surpris. Il y avait aussi le stress de ne pas vouloir casser la voiture, de vraiment faire gaffe. Attention, c’est Le Mans : faut pas prendre de risque. AU final, être trop tendu empêche de montrer ce dont on est capable réellement.

– Ce dimanche, vous et votre équipe ouvrez le Pesage. Vous inaugurez ainsi la grande semaine du Mans. Est-ce un sentiment particulier ?
Gaby Aubry: « C’est cool ! On vient un dimanche après-midi, il y a du monde, il ne pleut pas encore. On apprécie beaucoup, c’est quelque chose qui est spécial au Mans. Chaque course a son atmosphère, et c’est vraiment cela qui lance le week-end et qui fait la course. C’est vraiment un plaisir d’être ici. »

– Vous sortez tout juste des Vérifications administratives. Qu’y avez-vous fait ?
Gaby Aubry : « Ça consiste à… montrer ses sous-vêtements ! (rires) Voilà… Montrer les combinaisons, faire des photos officielles, montrer les licences. Clairement, quelqu’un ne peut pas arriver dans la voiture par hasard. Il aura été checké 14 fois avant de rentrer dans le cockpit. Il n’y a pas de doute, on ne peut pas se tromper ! Je pense que c’est surtout une bonne occasion de se montrer au public et de rencontrer les gens, plutôt que de signer des papiers. »

ACO,

PUBLICITÉ