Dakar: Les Champions de la 41ème édition !

© DPPI

Comme un sprint. Le Dakar dans sa version 100% Pérou, a livré son verdict à Lima, capitale d’où étaient partis les concurrents le 6 Janvier dernier. Dix jours vite avalés à travers les dunes, le fesh-fesh, les cailloux… que les acteurs ont qualifié non seulement de difficile mais aussi de dangereux. D’où le nombre de blessés sur cette édition sablonneuse avec d’immenses marches, du sable pas porteur et des dunes cathédrale…

Au bilan les plus sages, les plus expérimentés avec une machine fiable se sont sortis de tous les pièges même si, ils étaient identiques pour tout le monde !

Bravo aux Dakar Heroes
Au-delà des vainqueurs, 179 véhicules (75 motos dont 16 Original by Motul, 15 quads, 56 autos, 20 SxS et 13 camions) ont rejoint Lima pour y savourer en fin de journée une cérémonie de podium sur la plage de Magdalena… là où tout avait commencé.

Paroles de vainqueurs     
Autos : Sans surprise, compte tenu de l’avance qui était la sienne au soir de l’avant-dernière étape, Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel remportent à Pisco son troisième Dakar, son navigateur enregistre son deuxième.
« L’une de mes plus belles victoires. Nous n’avons pas fait une erreur et c’était pourtant un rallye difficile. On a pris la tête à la troisième journée et on a depuis régulièrement conforté notre avance. Je suis heureux d’offrir à Toyota sa première victoire sur le Dakar. Ce rallye, tout le monde veut le gagner et je respecte nos adversaires. S’ils ont fait des erreurs, c’est parce qu’il fallait attaquer et que parfois ça ne passe pas. C’était un rallye cent pour cent Pérou avec du sable et des dunes, je voulais y faire quelque chose de bien. »

Motos : Toby Price s’impose en ayant lutté contre la douleur croissante d’une blessure du scaphoïde encore un peu trop fraîche au départ du rallye. KTM signe un triplé sur la 41ème édition avec Matthias Walkner et Sam Sunderland sur les deux autres marches du podium.
« C’est fou ce Dakar. Et fou de penser que j’ai passé toute la course sans remporter d’étape jusqu’à ce matin, mais que j’arrive tout de même à gagner. Je suis totalement sur la lune. Ça a été 10 jours très long. Je pensais que je risquais peut-être de faire seulement deux étapes et quitter le rallye. Mais j’ai reçu énormément de soutien d’Australie, et j’ai continué à y croire. J’ai l’impression qu’il y a cinq personnes qui roulent sur mon poignet en permanence, ce n’est vraiment pas confortable, mais au bout du compte quand il y a la victoire, la douleur disparait. La joie est plus forte que la douleur.
« Je ne suis pas le boss, il y a tellement de pilotes capables de gagner le Dakar. On le voit nous étions tous à la bagarre avec des écarts très minces. Quintanilla aurait pu gagner, tout comme Matthias (Walkner) ou alors Kevin Benavides, qui a fait du très bon travail. Je ne sais pas si je suis un guerrier, mais je n’abandonne jamais, c’est tout. J’aime être là, j’aime cette famille du Dakar, j’aime cette équipe KTM, c’est aussi pour tout cela que je m’accroche. »

Quad : Malgré son avance de près de deux heures sur son compatriote Jeremias Gonzalez Ferioli, l’argentin Nicolas Cavigliasso a conclu le rallye pied au plancher pour s’offrir une neuvième victoire.
« J’ai travaillé dur pour gagner ce Dakar, ça n’a pas été aussi facile que certains peuvent le penser. J’ai préparé cette course en m’entraînant tous les jours, et même deux fois par jour. Sur la moto, bien sûr, mais aussi avec le GPS et la navigation. Je suis si heureux de mon feeling avec ma machine, de l’équipe… Et puis je suis content pour mes supporters argentins. Le rallye, c’est quelque chose de nouveau pour moi. Je suis un pilote de supercross à la base. Ce n’est que mon deuxième Dakar mais je voulais vraiment le terminer devant. Je suis le plus heureux. »

Camions : La triplette russe Eduard Nikolaev, Evgenii Iakovlev et Vladimir Rybakov a remporté à Lima son quatrième Dakar, après les titres conquis en 2013, 2017 et 2018. Kamaz reste le géant de la catégorie.
Eduard Nikolaev : « C’était très dur cette course, nous avons eu beaucoup de dunes, beaucoup de sable.
Et nous avions des rivaux redoutables, comme Gerard De Rooy et Federico Villagra. Je tiens à les remercier parce que nous avons eu une belle course durant cette édition. Nous n’avons eu que de petits problèmes, notamment nous sommes restés coincés dans les dunes un bon moment, mais finalement ça n’a pas été trop long, et nos camions sont robustes et rapides. »
     
SxS: Le pilote Chilien, Francisco ‘Chaleco’ Lopez, reconverti au SxS après la moto s’impose dès sa première apparition dans la catégorie sur le Dakar…
« Je suis très content, je ne pensais pas revenir sur le Dakar. C’est une équipe chilienne qui m’a proposé de venir. Maintenant, nous avons gagné après avoir beaucoup travaillé. J’ai beaucoup profité de ce Dakar. Avec ces dunes, ces difficultés de navigation, c’est tout ce que j’aime. Ça a été très technique, il a fallu rester fort. Surtout, quand nous avons eu notre problème de moteur et que nous nous sommes retrouvés sans traction, nous avons perdu beaucoup de temps. Mais la deuxième semaine a été incroyable, nous avons remporté plusieurs étapes et nous avons réussi à gagner. »

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