Dakar Etape 5: Ch. Lavielle & JP. Garcin, un repos bien mérité !

Christian Lavieille et Jean-Mi Polato © DR

La journée de repos sera particulièrement méritée (aujourd’hui) pour les pilotes du Dakar en particulier après la 5ème étape dont les secteurs sélectifs ont été les plus longs et les plus variés du rallye.

 

Les rescapés ont rebroussé chemin hier, à l’occasion de la seconde partie du marathon en traversant une longue zone de fesh-fesh puis ils sont entrés dans les premières pistes de la journée, serpentant entre de somptueux canyons qui ravissent les photographes comme les amoureux des trajectoires. Cette longue première partie de spéciale s’achève dans les dunes d’Ilo.

Les autos, SxS et camions ont eu le privilège de disputer une seconde partie de spéciale : 137 km supplémentaires, avec au programme le redoutable secteur de fesh-fesh déjà visité la veille. Mais, en raison de la tardiveté du départ pour des raisons sécuritaires (les hélicos ne purent décoller en raison du brouillard), la spéciale a été interrompue au CP3 afin que tout le monde puisse rejoindre Arequipa et savourer la journée de repos (aujourd’hui, samedi).

Christian Lavieille appréhendait cette journée en raison d’un départ décalé  de deux heures : « C’est bien, que la spéciale ait été arrêtée à 90km de l’arrivée, cela nous a permis de rouler essentiellement de jour ! Tant mieux ! Nous allions encore manger du fesh comme la veille. Je qualifierai cette journée de ‘Camel Trophy’ du Dakar  ! Du fesh, de grosses pierres, excepté sur 20 km dans un Rio qui serpentait ! Le départ sur la plage était amusant avant de grimper sur une colline de fesh façon de ne pas l’oublier… Là dedans, ce fut l’enfer, le vent s’étant invité ! A plusieurs reprises, je me suis arrêté ne sachant pas où je mettais les roues tant le vent jouait du fesh. Parfois, l’arrêt durait cinq minutes. Ce ne fut pas passionnant à vivre, pas plus à piloter. Une crevaison, sans quoi cela n’aurait pas été drôle ! Sans roue de secours, je flippais un peu mais, nous avons retrouvé Akira (son équipier chez AutoBody), ce qui nous rassura. »

Ainsi se déroula la spéciale entrecoupée d’une neutralisation de 40 km avant de plonger de nouveau dans le sujet et, face au chrono. « Le seul moment agréable de la journée fut le petit secteur de dunes, court certes mais, j’ai pu rouler et m’exprimer. Le plus gros du morceau de ce 5ème secteur sélectif ne restera pas – pas plus pour Jean-Pierre – dans nos meilleurs souvenirs. Nous arrivons à la fin de cette première semaine de course et la journée de repos se veut la bienvenue. La voiture est intacte et nous aussi. Mais la relaxation va être exploitée sans modération car, dimanche, le départ sonnera à 3 heures du matin. Nous allons nous  recharger physiquement et en profiter pleinement. »

Traditionnellement, une journée de repos est l’opportunité pour l’équipe AutoBody de faire une totale révision du Toyota, de changer les pneus (BF Goodrich), de toiletter la ‘bête’ dans ses moindres replis sans changer les organes car, en catégorie Voitures de Série, rien n’est autorisé.

Christian Lavieille – Jean-Pierre Garcin  restent les patrons de la catégorie T2 et, au général se maintiennent dans le top 30.

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