Dakar Etape 4: Lavieille-Garcin sortent du fesh !

Lavieille et Polato marchent sur des oeufs !

Les ingrédients de la première partie de l’étape marathon (sans assistance) a donné le ton d’un défi. En quittant la Cité blanche, une petite zone de dunes distrait les pilotes, qui comprennent vite que la journée risque d’être indigeste : le fesh-fesh use les nerfs et les machines, et ils se sont trouvés presque tout au long de l’étape.

 

Par endroits, notamment en longeant le Rio Tambo pour boucler les 200 premiers kilomètres, la piste était plutôt caillouteuse. Mais en contournant la Pampa Clemeci, c’est-à-dire après avoir quitté les haut-plateaux, c’est bien avec cette fine poussière indomptable qu’il a fallu composer. La ligne droite finale entre la ville portuaire d’Ilo et Moquegua apporte un peu de réconfort à ceux qui s’amusent avec les trajectoires… à condition de slalomer habilement entre les pierres !

« Pour nous, ce fut une spéciale 100% fesh… Après une cinquantaine de kilomètres, annonce d’un danger ‘2’ double vigilance… A un moment, on s’est déporté vers la droite en raison d’une pierre, le pneu s’est dégonflé ! On s’est posé presque aussitôt dans un petit rio où il y avait beaucoup de monde… En sortant de l’habitacle, le fesh encerclait nos jambes jusqu’aux genoux. On a fait un travail de fourni en avançant mètre par mètre… Par chance notre équipier Akira (Miura) est arrivé, a mis un coup de sangle et nous sommes repartis. La spéciale peu passionnante en terme de pilotage était une alternance de fesh et de pierres. Pas un brin de sable pour se refaire un peu ! » raconte le pilote BF Goodrich, Christian Lavieille.

La journée était loin d’être terminé : A la neutralisation de 50 km au km200, ils reprirent le tête à tête avec le chrono. « Nous n’avons pas compris pourquoi Akira, notre équipier n’était pas devant nous. La réponse nous l’avons eu rapidement, il y avait un rio avec beaucoup de monde planté dedans. Nous, la décision de le contourner fut instantané, nous avons tiré vers un plateau et ce fut payant. « 

Christian ajoute : « le Toyota fut parfait. Il est en bonne santé pour la seconde partie du marathon de demain où je pense, que nous aurons le même type de terrains qu’aujourd’hui. L’étape nous ramènera à Arequipa où l’équipe technique est restée pour nous attendre… »

31ème de l’étape, 27ème au général, l’équipage occupe toujours la tête de la catégorie T2 avec une avance qui frôle les 2 heures.

Demain, étape 5 entre Tacna et Arequipa soit 714 kilomètres avec une spéciale longue de 352 km. 

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