Rallye du Maroc : L’audacieux Jean-Pascal Besson…

Jean-Pascal Besson et Sébastien Delaunay © MFE

Sur le Rallye du Maroc, une Peugeot 3008 fait la curiosité. C’est l’ex-modèle que pilotait Sébastien Loeb sur le dernier Dakar, c’est celle que Jean-Pascal Besson a acquise pour la dompter ! « Une véritable lionne » reconnaît le valeureux pilote qui parle avec modestie.

Après avoir repris trois des quatre modèles à Peugeot Sport (la 4ème est partie au Musée), le stock de pièces et de pneus, Jean-Pascal ne cherche pas à éclabousser ni à frimer, son unique but : « prouver qu’un gentlemen peut se faire plaisir avec une voiture d’usine. »

Si, Jean-Pascal est le seul sur le Maroc à prendre en mains cette bête de course, deux autres sont mises à la location. « Pour le Dakar, la deuxième est louée à Pierre Lafay (pilote de Haute-Savoie) qui sera navigué par Patrice Roissac » annonce t’il. « La troisième est sur le marché, trois voire quatre pilotes vont rejoindre l’équipe Easy Raid à Merzouga pour l’essayer avant de prendre une décision. »

« Je ne veux pas griller les étapes mais prendre du temps pour la découvrir et savoir la manipuler. C’est une 2 roues motrices, je pilotais auparavant une 4 roues » avoue Jean-Pascal.

Une équipe solide l’entour : « Elle est nouvelle aussi. Nous sommes onze personnes sur le Maroc. Nous serons 20 avec la deuxième auto et si la troisième est engagée, notre équipe sera composée de 25 personnes. J’ai embauché deux-trois pointures dont Fabrice et Melissa pour encadrer l’équipe et les mécaniciens ont effectué un stage chez Peugeot pour comprendre la voiture. »

A ce jour, Jean-Pascal Besson qui roule avec l’expérimenté Sébastien Delaunay s’est fixé comme objectif de terminer dans le top 10. A l’issue de l’étape 4 après avoir effectué un côté dans une dune avec sa 3008 DKR, il termine 12ème et occupe la 6ème du général. Cet incident n’a pas causé de problème majeur, le capot avant s’est simplement chiffonné.

Quand à Sébastien Delaunay intégré à l’équipe par la compétence qui le désigne, il considère que le Rallye du Maroc est difficile : « Il remet la navigation au cœur de la discipline. La différence avec les rallyes du Maroc précédents est aussi de taille ! » a t’il ajouté.

L’équipage remonte demain sur Fès pour franchir la ligne d’arrivée puis, rejoindra de nouveau le Sud du Maroc pour y disputer le Hearts of Morocco.

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