24 Heures du Mans: Le lever du soleil

© ACO

Lorsque pointent les premières lueurs de l’aube, on a le sentiment que l’arrivée est proche. Et pourtant ! Il reste une dizaine d’heures de course !

Ce que ressentent les pilotes au lever du soleil
André Lotterer, pilote de la R13 #1 de Rebellion Racing, LMP1 : « C’est ce que nous appelons ‘le happy hour de la course’. La piste est au mieux, elle est bien gommée, l’air est encore frais, on a plus de visibilité et c’est là que les meilleurs temps tombent. »

 

Tristan Gommendy, pilote de l’Oreca 07- Gibson #39, Graff Racing, LMP2 : « C’est un instant très particulier que tous les pilotes attendent. On sait à ce moment-là que l’on a passé la mi-course et que l’on franchit un nouveau cap. Lorsque le jour se lève vers 5 heures, on en profite énormément car il y a cette belle couleur rosée et  une ambiance extraordinaire sur le circuit. La brume se lève ; on se rend compte que le circuit est encore endormi, c’est un peu comme si les pilotes étaient tout seuls. C’est un moment important : les trois ou quatre heures qui suivent sont vitales. C’est pendant ce laps de temps que les pilotes et les équipes font pas mal d’erreurs car la déconcentration et la fatigue arrivent. C’est à la fois très plaisant car on se dit que l’on est encore dans la course, mais assez traître car on sait que beaucoup de choses vont se jouer là. »

Andy Priaulx, pilote de la Ford GT #67 de Ford Chip Ganassi Team UK, LMGTE Pro : « C’est un vrai privilège d’assister au lever du soleil ! Ce moment est souvent appelé par les pilotes le ‘happy hour’, c’est vraiment une superbe expérience. On se souvient toujours de cet instant et on prend beaucoup de plaisir avec cette belle lumière. »

Cooper MacNeil, pilote de la Ferrari 488 GTE #84 de JMW Motorsport, LMGTE Am : « C’est toujours sympa de pouvoir voir le lever du soleil. Ça veut dire que vous avez franchi le cap de la nuit qui est le moment le plus difficile de la course, en particulier ici aux 24 Heures du Mans où il fait vraiment très noir à certains endroits du circuit. C’est une autre motivation et ca vous donne une sorte de coup de ‘boost’ pour terminer la course ! »

David Bristol,

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