Lors du briefing des concurrents, obligatoire, Lucio Alvarez piaffait d’impatience de prendre le départ de cette 40ème édition du Dakar et de se confronter au sable péruvien. Il ne lui restait qu’une nuit à Lima avant d’entrer dans le coeur du sujet.
Ce matin, après la cérémonie du podium de départ avec les officiels et devant un public venu nombreux encourager les acteurs de ce grand défi, l’équipage Toyota #318 mis cap au sud pour parcourir les 242 km qui les séparaient du bivouac de Pisco.
La première spéciale, de seulement 31km, est une petite mise en bouche, un spectacle dans le sable pour prendre ses marques, comprendre les dunes péruviennes et bien se placer pour la première vraie spéciale.
Lucio Alvarez / Robert Howie #318 – 7èmes en 23’03 à 1’12 d’Al Attiyah : « Je suis content de cette première petite spéciale dans les dunes de Pisco et je me suis amusé. Nous sommes septièmes derrière Giniel de Villiers et non loin de Nasser. C’est, à mon avis, une très bonne place car demain, les dix premiers partent de 3 en 3’
et surtout, les autos partent devant les motos !
« Les dunes du Pérou sont différentes de l’Afrique, il faut jouer avec elles et surfer sur les crêtes. Malheureusement, aujourd’hui nous avons pris le départ en début d’après-midi, la lumière était blanche, aveuglante, et on ne voyait pas le relief. C’était dangereux. Je pense que demain, comme nous partons à 6h du matin, cela ira beaucoup mieux. »
Demain, le Dakar reste Pisco et les concurrents vont courir, dans le sable, sur une boucle de 267 km.
Judith Tomaselli,