Dakar/Patrick Sireyjol: « Il va falloir être patients ! »

P.Sireyjol et FBeguin à l'heure des vérifs © Marc de Mattia

Il ne se lassera donc jamais. L’inoxydable Patrick Sireyjol au départ de l’Africa Eco Race 2017 seera de nouveau sur le Dakar 2018 pour y fêter le 40ème anniversaire. Toujours avec le même appétit, le Rhodanien a fréquenté les hauteurs du classement dans la catégorie moto, avec une 5ème place acquise en 1994, et a mené sa reconversion à l’auto avec le même esprit de compétition, qui lui a permis d’aller chercher une 12ème place en 2009, au volant d’un Bowler bien moins performant que les autres véhicules de pointe.

 

En 2012, ce motard reconverti passe notamment une partie de son année sur les routes des courses cyclistes comme pilote pour la télévision, a eu l’opportunité de s’embarquer dans un buggy SMG qui lui ouvrait de nouvelles perspectives. Mais le sport mécanique est parfois cruel : son 25ème Dakar s’est arrêté sur une inexplicable panne moteur. Depuis, le duo qu’il forme avec François-Xavier Béguin s’est, en partie, rattrapé en remportant la catégorie deux roues motrices en 2015 (14ème).

Les deux complices ont ensuite vécu une expérience totalement différente en 2016 en assurant l’assistance rapide en piste de la Dream Team Peugeot et ont observé une pause en janvier dernier pour retrouver l’Afrique ! La parenthèse a permis d’élever d’un cran le niveau technique de leur buggy, qui se présente à Lima avec un gros appétit de dunes.

« Vivre le Dakar 2016 avec l’équipe Peugeot, ça m’a permis de voir des aspects que je ne connaissais pas, c’est-à-dire le côté ‘usine’. Mais je suis un compétiteur dans l’âme, alors c’est très réjouissant de repartir sur un beau challenge comme le Dakar 2018. La voiture a bien progressé, nous avons travaillé sur le poids, la fiabilité, les suspensions. Bien entendu, tout le monde évolue alors il faut constamment élever le niveau pour rester au contact de meilleurs. Alors nous pouvons espérer flirter avec le Top 10… mais il y a vraiment beaucoup de candidats. Il va falloir être patients. Je pense que nous pourrons faire la différence sur les étapes du Pérou. Et si jamais ça bataille bien devant, ça peut nous être bénéfique parce que c’est une course par élimination. »

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