Rallye du Maroc/Christian Lavieille: « J’aime le sable ! »

Le Toyota land Cruiser de Lavieille - Garcin © RallyZone

L’étape 3 du Rallye du Maroc, première partie du marathon s’est vue raccourcie en terme de secteur sélectif, une seule sur les deux spéciales ont été disputée.

Pour Christian Lavieille qui aime le sable, il fut gâté ce dimanche, sur les 142 km (Erfoud – Er Lihoudi) à parcourir contre le chrono, il en a mangé !

Le Varois, a su, avec la détermination qui le caractérise conserver le leadership du général Open en terminant à la 7ème place de l’étape.

« Après une longue liaison , une petite pause à Zagora pour savourer un omelette et mieux appréhender la suite de la journée, nous sommes arrivés au départ de la spéciale. Elle était caillouteuse et rapide avant d’atteindre le sable. A l’entrée des dunes, nous nous sommes arrêtés pour dégonfler, nous avons opté pour une pression de 1.5 et 1.3 mais cela ne nous donna pas satisfaction. Après un bon kilomètre, nous n’arrêtions pas de tourner en rond pour prendre notre élan. Nouvel arrêt pour changer la pression et la passer à 1.2 à l’avant et 1 à l’arrière. Nous avons déjanté sur un appui à gauche, il a fallu s’arrêter de nouveau pour remettre de l’air ! Nous avons terminé les dunes de la sorte… »

La preuve que Christian et son navigateur Jean-Pierre Garcin avaient besoin de refaire du sable et de s’imprégner du mode d’emploi à utiliser pour le Toyota Land Cruiser de la catégorie qu’ils utilisent sur ce Rallye du Maroc qui seré également celui du Dakar. « Avec un engin de ce calibre, il faut monter les dunes droit, pas de latéral, sur les devers ne pas omettre de se mettre dans le sens de la pente… tout est différent du proto que nous avions en Chine en juin et juillet dernier… »

Avec beaucoup de calme, Christian Lavieille a terminé la journée en 6ème positions mais conserve l’avantage au général devant le Buggy de Morgan Picard, son équipier du Toyota AutoBody, Akira Miura occupe ce soir la 7ème place au général.  « Nous avons préserver la voiture et le bilan que j’en retire, le sable est une bonne école, dans cette discipline on apprend en permanence… »

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