Rallye du Maroc/Motos: Forfait de Toby Price

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La manche finale du Championnat du Monde FIM propose une explication au sommet entre le Chilien Pablo Quintanilla (Rockstar Energy Husqvarna #1), le Portugais Paulo Gonçalves (Monster Energy Honda Team #9) et le Britannique Sam Sunderland (KTM Red Bull Factory Team #2). 

Trois champions soutenus par trois marques officielles représentées en nombre et, ces trois hommes sont séparés de 6 points avant l’explication finale pour le titre mondial. On ne pouvait rêver meilleur scénario pour aborder les quelques 2.000 kilomètres déclinés en 5 étape et en l’espace de 6 jours de course sur le sol marocain.

Un parcours varié que les leaders aborderont prudemment. « Il y a pas mal de paramètres dont il faut tenir compte », souligne Pablo Quintanilla. « Il faudra bien gérer cette course tout en veillant à ne pas prendre trop de risques sous peine d’hypothéquer la suite du programme. Je crois que nous allons vivre une belle bagarre, particulièrement intense vu les écarts réduits au classement du championnat. »

Si mathématiquement l’Argentin Kevin Benavides (Monster Energy Honda Team #12) et l’Autrichien Matthias Walkner (KTM Red Bull Factory Team #6) peuvent, eux aussi, encore prétendre à la couronne mondiale, il leur faudra de sérieuses circonstances de course pour espérer se hisser in-extremis sur le trône. Du côté des outsiders, on compte sur les Honda de Michael Metge et de l’Américain Ricky Brabec, mais aussi sur la KTM d’Antoine Méo et la Yamaha d’Adrien Van Beveren pour assurer le spectacle. Quant à David Casteu, Team Manager Sherco TVS Rally Factory, il compte jouer les trouble-fêtes en alignant ses trois pilotes phare : l’Espagnol Juan Pedrero récent vainqueur de la Panafrica, l’Indien Aravind Prabhakar et le Français Adrien Metge.

La première d’Andrew Short, le forfait de Toby Price
Cette catégorie moto FIM d’une densité incroyable offrira également une exclusivité : celle des débuts en rallye tout-terrain du champion américain Andrew Short. La star américaine du Supercross a en effet rejoint le Team Rockstar Energy Husqvarna pour se lancer dans la grande aventure des rallyes et préparer le Dakar. « Il y a 15  jours, je ne savais même pas que je prendrais le départ de ce Rallye du Maroc », lance celui qui laissa quelques souvenirs impérissables lors du Supercross de Bercy. « C’est un rêve et une nouvelle carrière qui s’ouvre à moi. J’ai effectué quelques heures d’essai avant-hier, ici au Maroc dans la région de Merzouga. On verra bien comment cela se passe. Mon ambition est d’atteindre l’arrivée et d’effectuer un premier apprentissage. »

Des essais pré-rallye, tous les top teams en ont effectués ces dernières semaines. C’est dans la région d’Erfoud point d’arrivée du Rallye du Maroc qu’est venue mardi la nouvelle du forfait de l’Australien Toby Price. Une chute dans les dunes au guidon de sa toute nouvelle KTM a réveillé sa blessure au genou encourue lors du dernier Dakar. Ne voulant prendre aucun risque, le vainqueur de l’édition 2016 a préféré rallier Barcelone pour effectuer des examens.

Quads : Les quinquas face aux ‘Incas’
S’ils sont cinq à pouvoir briguer le titre à moto, ils seront quatre quadeurs à se disputer les lauriers mondiaux en Quad. Actuellement devancé de 8 points au classement mondial FIM par le Néerlandais Kees Koolen (Barren Racer #108) et serré de près par le Péruvien Alexis Hernandez (Yamaha #116) et le Guatémaltèque Rodolfo Guillioli (Yamaha #117), le vétéran polonais Rafal Sonik (#111) devra jouer serré sur les pistes marocaines s’il veut cumuler une 4ème victoire sur le Rallye du Maroc avec un 6eme titre mondial.

« Rafal et moi devrons nous surveiller de près durant ce rally, » admet le Néerlandais Kees Koolen, ancien pilote moto qui a débuté le quad à l’âge de 47 ans. « J’ai déjà pris le départ ici il y a trois ans, mais c’était en camion. Là, il va me falloir une voire deux étapes pour me familiariser à la piste et au road-book. Ensuite, il s’agira d’espérer que quelques pilotes viendront s’intercaler entre Rafal et moi. Mais attention à Hernandez, je crois qu’à la régulière il est plus rapide que nous ! »

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