Les équipages Alpine prêts pour les 24 Heures du Mans

L'Alpine #36 lors des qualifs © DR

– Entre les qualifications et la course, la journée du vendredi permet aux mécaniciens de préparer les voitures avant la plus grande course de l’année.

– Ce samedi 17 juin, à 15 heures, Nelson Panciatici prendra le départ au volant de l’Alpine A470 #35 depuis la 8ème position des LMP2.

 

– Sur l’Alpine A470 #36, qualifiée en 11ème place, Gustavo Menezes a été choisi pour effectuer les premiers relais.

– Confiante dans le travail effectué, l’équipe Signatech Alpine Matmut est fermement décidée à défendre la victoire acquise en 2016.

Peu à peu, l’échéance se rapproche pour les soixante équipages engagés aux 24 Heures du Mans. Après deux journées d’essais libres et qualificatifs, la journée du vendredi est marquée par une absence d’activité en piste.

Pourtant, chacun est très occupé : sous l’œil des spectateurs, qui peuvent accéder à la pitlane, les mécaniciens achèvent la préparation des voitures, tandis que les ingénieurs analysent les données collectées lors des essais. Pour les pilotes, le temps fort de la journée reste la grande parade, organisée dans le centre-ville du Mans à partir de 17h30.

Samedi, la journée débutera dès 9 heures, avec un warm-up de 45 minutes destiné à vérifier le bon fonctionnement des voitures. En fin de matinée, le début de la procédure de départ avec la mise en épi des voitures sur la grille et la présentation des équipages fera encore monter la tension d’un cran.

À 15 heures, la course débutera pour 86 400 secondes effrénées ! Placées en 8e et 11e positions sur la grille, les Alpine A470 de Nelson Panciatici / Pierre Ragues André Negrão (n°35) et Gustavo Menezes / Romain Dumas / Matt Rao (n°36) s’engageront dans une bagarre avec un seul objectif : rééditer la victoire acquise l’an passé…

Bernard Ollivier, Directeur général-adjoint d’Alpine : « Cette 85ème édition des 24 Heures du Mans est spéciale à plus d’un titre. Sur le plan sportif, nous avons un titre à défendre face à une opposition qui n’a jamais été aussi forte. Nous n’aurions pas imaginé, il y a encore deux ans, avoir huit anciens pilotes de Formule 1 au départ en LMP2 ! Je pense qu’Alpine a participé à cette montée en puissance de la catégorie. En outre, l’année 2017 sera marquée par la livraison des premières Alpine A110. Il s’agira d’une forme d’aboutissement, justifiant plus encore notre implication en compétition. Pour nos clients, le sport automobile fait partie de la légitimité d’Alpine et nous sommes fiers de répondre à cette attente avec panache. »

Philippe Sinault, Team Principal Signatech Alpine Matmut : « Cette saison donne tout son sens à ce que nous avons entrepris depuis le début de cette aventure en 2013. Il y a des moments que je n’oublierai jamais, comme la Marseillaise entonnée spontanément par le public lorsque nous poussions la voiture sur la grille, le premier podium en 2014, la victoire célébrée sur le podium l’an passé… Plus récemment, voir une de nos voitures passer sous la barre mythique des 3’30’’ restera parmi ces souvenirs. L’ensemble de ces évènements ont participé à la refondation d’Alpine, qui est aujourd’hui une réalité avec cette magnifique Alpine A110, exposée dans le Village des 24 Heures et bientôt livrée aux premiers clients. Cette concrétisation ne fait que renforcer notre motivation pour la course. »

SIGNATECH ALPINE MATMUT #35
Nelson Panciatici: « Je suis impatient d’être au départ. Avec nos nouvelles LMP2, nous allons beaucoup plus vite qu’auparavant et c’est excitant sur le plan du pilotage. Je crois qu’il y aura une belle bagarre ! Comme d’habitude, il faudra gérer le trafic et l’usure des pneus. Ce seront les clés de la course. Notre équipage est très homogène et nous sommes bien armés pour jouer les premiers rôles. »    

André Negrão: « Tout est nouveau pour moi cette semaine, même si je retrouve beaucoup de similitudes entre les courses aux USA et Le Mans. J’apprécie particulièrement cette ambiance conviviale, où tout est ouvert pour les fans. Sur cet incroyable circuit, je prends beaucoup de plaisir et l’Alpine A470 me donne l’opportunité de démontrer ce que je peux faire au volant d’une voiture fermée. J’espère que nous obtiendrons un grand résultat avec Nelson et Pierre. »    

Pierre Ragues: « Au Mans, chaque année est un peu spéciale. J’ai de très bons souvenirs de l’édition 2013, l’année du retour d’Alpine. Quatre ans plus tard, je mesure le chemin parcouru par l’équipe. Le projet a pris une toute autre dimension mais cela ne change rien aux fondamentaux. Il faudra faire une course sans faute, malgré un niveau très serré en LMP2. »

SIGNATCH ALPINE MATMUT #36
Gustavo Menezes: « Que de chemin parcouru ! L’an passé, j’étais un rookie, un outsider. Un an plus tard, j’aurai l’honneur de prendre le départ de la course et de défendre, avec Romain et Matt, la victoire de 2016. C’est beaucoup de responsabilités, mais c’est excitant. Je ferai de mon mieux pour aligner des tours réguliers en restant à l’écart des faits de course. Je pense que nous aurons un bon rythme et j’espère revivre l’émotion de 2016 en grimpant sur la plus haute marche du podium. C’est notre objectif ! »    

Romain Dumas: « Je ressens toujours autant d’excitation et de plaisir à la veille des 24 Heures du Mans. Je suis très heureux d’être avec Signatech Alpine Matmut, qui constitue à mes yeux l’équipe pour gagner en LMP2. Après m’être imposé en GT et en LMP1, ce serait évidemment fantastique de gagner dans une troisième catégorie. Mais ce sera une longue course, avec une dizaine de vainqueurs potentiels. Il faudra attendre quelques heures pour voir qui a travaillé dans la bonne direction ces dernières semaines. »    

Matt Rao: « Cet événement est toujours aussi magique, mais je ressens une dimension particulière en faisant partie d’une équipe française au nom prestigieux. Pour nous comme pour tous les concurrents du LMP2, la clé de la course résidera dans la gestion des pneumatiques. Dimanche, le vainqueur aura forcément maîtrisé cet aspect des choses ! Nous avons beaucoup travaillé – aussi bien sur les réglages que sur le pilotage – et je suis confiant. »

Christophe Deville,

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