WTCC/John Filippi: « Tout a commencé à Marrakech »

John FDilipi sur le circuit de Marrakech © DR

Comme l’an passé John Filippi, 22 ans, pilote de l’écurie Sébastien Loeb Racing, vous livre son analyse et ses impressions après chaque course du trophée WTCC

Si pour certains la course sur le circuit Moulay El Hassan n’était que le début de la saison, les choses étaient différentes pour moi. Il s’agissait d’une nouvelle étape de ma carrière de pilote.

Après avoir couru deux saisons chez Campos Racing, je rejoignais l’écurie Sébastien Loeb Racing. Un nouvel environnement avec ses spécificités et une nouvelle voiture.

C’est donc à Marrakech que j’ai officiellement fait mes débuts avec le Sébastien Loeb Racing. Dans des conditions climatiques éprouvantes – plus de 30 degrés. Dans cette configuration, l’adaptation est le maître-mot. S’adapter pour ne pas dégrader, voire casser la mécanique.

Un scénario frustrant malgré des essais libres prometteurs
Après des essais libres prometteurs où je réalisais le 12ème temps à 4’’ de la 4ème place, je ne suis pas parvenu à transformer l’essai en phase qualificative. Pénalisé par un arrêt jugé trop long, j’ai dû me contenter de deux tours et in fine du 14ème temps.

Malheureusement, le scénario du week-end ne s’est pas vraiment amélioré. Parti douzième, j’ai calé dès le départ. Pris de court, le pilote derrière moi n’a pu faire autrement que me percuter et endommager ma voiture.

Désormais une course contre la montre s’engageait : remettre mon véhicule en état pour la seconde manche du week-end.

Grâce à l’excellence opérationnelle de l’équipe, j’ai finalement pu m’aligner et achever ma course à la 11ème place. Soit à une position des points.

Quel bilan tiré de ce week-end ? Vous me connaissez, je n’ai pas l’habitude de me chercher des excuses. J’assume toujours mes performances. Bonnes comme mauvaises. Toutefois, il est évident que les conditions de cette course inaugurale ont influé sur les performances finales : les caractéristiques du circuit, une météo quasi-tropicale sans oublier le manque de rythme…

Désormais cap sur Monza avec un seul mot d’ordre : tout donner !

PUBLICITÉ