FFSA GT4 Essais libres: Dans un mouchoir de poche !

La Porsche Alméras de Steven Palette © André Breton

Tel un phoenix, la GT4 renait de ses cendres cette saison avec SRO aux commandes. Et les premiers essais libres ce matin ont démarré sur les chapeaux de roue avec 11 équipages se tenant dans la seconde. Parmi eux, plus de 80% pointaient au volant d’une Porsche Cayman Clubsport avec à leur bord quelques poids lourds du GT français. A commencer par l’écurie Martinet by Alméras, qui fait son retour dans la compétition avec de grandes ambitions : récupérer leur titre et jouer les premiers rôles en décrochant poles, victoires et en terminant dans le tiercé de tête.

La première sortie de la journée s’est d’ailleurs révélée conforme à leur aspiration. Steven Palette, dont la pointe de vitesse n’est plus à démontrer, s’est octroyé la pole 0’’454 devant l’écurie gersoise Vic’Team et Olivier Jouffret.

Les pilotes aux commande de leur Ginetta G55 ont convaincu par la constance de leurs bolides. Si Nicolas Tardif clôturait déjà le podium du matin (à cinq dixième de la tête), il a finalement arraché la pole devant Sylvain Debs (catégorie amateur) qui s’adjuge la 2e place : « Nogaro je connais bien, explique le dauphin. J’y ai fait mes premiers pas en 2000, en monoplace. Mais c’est ma toute première course en GT4. J’espère que ça va continuer pour me mettre aux avants-postes par rapport aux autres amateurs. »

Après avoir tenu la deuxième position, Steven Palette, au volant de sa Porsche, a finalement décroché une septième place devant David Halliday, 11ème. « Je découvre ce championnat comme beaucoup ce week-end. Moi qui ai l’habitude de conduire des GT3, c’est très différent : a priori un peu plus difficile à conduire, puisqu’il y a moins de chevaux. C’est une technique un peu différente. Mais il y a de très bon team. Cela va être une course difficile mais très agréable à regarder pour le public. » Le chanteur vedette n’affiche, en revanche, pas d’ambitions particulières si ce n’est de s’amuser. Et d’ajouter : j’ai de la chance de le faire avec un ami. Prendre du plaisir et essayer de gravir les échelons. On progresse et on avance petit à petit, c’est ça qui est bien. »

Certains pilotes ont, cependant, connu quelques difficultés. A l’instar de Mike Parisy : « la voiture est assez homogène. Elle dispose d’une balance et d’un équilibre permettant de s’exprimer au volant. Toutefois, une petite déformation de la carcasse du pneumatique nous enlève de la motricité au niveau de l’auto. La voiture est très peu stable à haute vitesse. On est peu en difficulté à ce niveau là. Mais on pourra en dire plus à l’issue de la journée demain. »

Ces résultats restent toutefois à relativiser compte tenu des faibles écarts de temps en tête. Sans compter que les pilotes n’ont pas tous montré à quel point ils en ont sous le capot !

Romain Perchicot,

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