TT du Labourd: Christophe Costes se donne du temps !

Christophe Costes a une revanche à prendre !

Christophe Coste étrennait un nouveau Fouquet à moteur Mazda au coup d’envoi de la saison à Arzacq, au début du mois de mars. Après avoir mené la manche d’ouverture durant les trois premières spéciales, avec son fils Loïc ils abandonnaient par la faute d’un cardan.

Au Labourd, Christophe se dit déterminé pour gommer cette déception. Il apprécie ce rallye technique mais aussi très rapide sur certaines spéciales.

Au Pays-Basque, la concurrence sera rude de part les présences de Louis Dronde et de Anicet Garicoix, venus en voisins mais aussi de Daniel Favy et de Stéphane Abadie.

– Arzacq est un mauvais souvenir ou l’abandon est gommé ?
Christophe Costes : « Nous y avions commencé sur un bon rythme avec deux meilleurs chronos sur trois spéciales disputées.  Nous découvrions l’auto après l’avoir reçu la semaine précédent le rallye. La prise en main a été satisfaisante malgré les conditions météos difficiles. »

– Pourquoi avoir choisi de mettre le 2L rotatif sur votre nouvelle auto alors que la concurrence est équipée majoritairement d’un 3.5L ?
Christophe Costes : « C’est un choix atypique pour plusieurs raisons. J’ai bénéficié de 4 autos équipées d’un 3.5L, j’avais un besoin de changer et de savoir pourquoi ceux qui utilisent un 2L roulent aussi fort. J’ai l’intention de quitter le volant et de le confier à mon fils l’année prochaine donc, je souhaitais une bonne auto. Je continuerai à rouler aussi mais, il lui sera plus facile d’apprendre avec une auto comme celle-là plutôt que de l’équiper d’un moteur plus puissant. « Concernant le ressenti, je dirais qu’il y a du bon dans les deux moteurs. Le 2L rotatif manque de puissance dans les relances mais permet de gagner du temps dans les freinages et dans les passages en courbe. J’ai encore les réflexes de l’ancienne, je freine trop tôt. Je me donne 5-6 courses pour bien la mener. »

– Les autos de tête sont très performantes, de nouvelles autos rapides et moins coûteuses font leur apparition, comment vois-tu la discipline dans 5 ans ?
Christophe Costes : « Chez les possesseurs de grosses autos, il n’y a aura pas de ‘grand pas en avant’ d’ici là. La seule évolution peut venir des moteurs en fonction des nouvelles offres des constructeurs. Un nouveau moteur performant peut faire progresser l’auto et attirer les concurrents. Entre ces gros Buggys et les SSV, la différence tend à diminuer. Si les SSV ne sont pas bridés par la réglementation, nous aurons du mal à les retenir. Les nouveaux SSV sont aussi larges que les Buggys. Leurs débattements en font des autos très performantes sur des terrains comme le récent Rallye d’Arzacq. »

– De nombreux pilotes optent pour des saisons sabbatiques, où trouves-tu la motivation de rouler ?
Christophe Costes : « Parfois, je me le demande ! Sincèrement, j’en ai besoin. Mon activité professionnelle étant très prenante, penser au rallye me permet de décompresser. C’est mon fusible. C’est comme une drogue. D’autant qu’au fur et à mesure que j’ai progressé, la motivation s’installe pour tenter de faire mieux. Il faut d’ailleurs remercier les organisateurs qui font des rallyes de plus en plus agréables en pilotage et qui marchent de pair avec nos autos. »

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