Après une journée et deux nuits dans le bateau transportant machines et hommes de Sète à Nador (mer calme), l’Africa Eco Race a pris de suite le cours normal de l’épreuve. Une liaison courte avant d’attaquer la première spéciale de ce rallye africain qui a pris du volume et se montre particulièrement indécis quant à l’équipage qui remportera cette 9ème édition.
Pour le Varois et son copilote François Borsotto, la priorité se remettre dans le bain en particulier pour Thierry qui n’a plus disputé de rallye-raid depuis quelque temps. Quant à François, une simple révision lui était nécessaire car, les deux dernières années il a navigué Romain Dumas sur le Dakar. « Sur le bateau, nous nous sommes bien reposés, avons fait des points avec l’équipe et, François a bossé sur le road-book. Maintenant, nous rentrons dans le vif du sujet, sans nous mettre de pression, ce sera long et difficile que ce soit au Maroc ou en Mauritanie. »
De Nador au Domaine Moulay, ce sont 610 km à dérouler avec une spéciale, style mise en jambe, de 86 km. Ses difficultés ? Toutes, elles présente tout les styles de terrain pour un rallye-raid, excepté des dunes, les concurrents en auront suffisamment en descendant au Sud.
« Nous avons roulé à notre rythme, avec prudence en particulier dans les oueds qui étaient glissants. Je suis remonté sur Zapletal (Hummer), François s’est trompé sur un embranchement sans conséquence… » Ils terminent 2ème à 1mn01 du vainqueur de cette étape d’ouverture Vladimir Vasilyev sur Mini.
Une journée de prise en main avec le Buggy 2WD, de calage dans la froidure, la neige sur l’Atlas est très basse ! « Nous avons masquer les entrées d’air pour ne pas faire souffrir le Buggy, pas construit pour le polaire mais pour la chaleur… » a précisé Magna en rigolant !