Le Dakar, en mode Porteño

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– Le parcours du Dakar a été présenté hier aux médias et aux pilotes argentins lors d’une réception organisée à Buenos Aires, où l’arrivée du rallye sera jugée pour la 5ème fois.

– Avec 55 pilotes et copilotes, l’Argentine représente la troisième délégation présente en course… et des chances pour le titre dans toutes les catégories.

Fidèle parmi les fidèles, l’Argentine reçoit le Dakar en 2017 pour la 9ème fois, mais montrera aussi un nouveau visage.

Parmi les 12 provinces traversées, les pilotes du rallye découvriront notamment le Chaco… et rêveront pendant deux semaines de l’arrivée à Buenos Aires.

Le Dakar se joue des paradoxes : quoi qu’on en dise, il retrouve son histoire dès qu’il se joue en Argentine, et sa capitale Buenos Aires a été le symbole éblouissant du rebond du Dakar en 2009, lorsqu’il s’est agi de traverser l’Atlantique. Hormis la France et le Sénégal, peu de pays peuvent afficher une fidélité de neuf éditions consécutives. Les pilotes, les médias et les aficionados ont d’ailleurs largement porté le mouvement puisque la délégation argentine est devenue la 3ème sur le bivouac, avec 55 pilotes et copilotes attendus au départ en janvier prochain. « Le Dakar en Argentine, c’est avant tout une réussite collective, a souligné le Ministre du tourisme Gustavo Santos, et chacun tient un rôle dans ce succès. » Si la course a ses habitudes dans le pays, Marc Coma a tout de même pu trouver de nouvelles régions à visiter sur la carte du Dakar 2017 : « après avoir quitté le Paraguay, nous nous rendrons dans la province du Chaco, que les pilotes du Dakar ne connaissent pas, mais qui évoque beaucoup à tous les amoureux des sports mécaniques. »

Attentifs à toutes les informations délivrées par le quintuple vainqueur de l’épreuve, les concurrents présents dans le quartier de Puerto Madero pour la présentation ont particulièrement retenu ses mises en garde. Le quadeur Daniel Mazzucco par exemple, présente un bilan nettement positif (7 Dakar, 4 terminés) mais ne fanfaronne pas pour autant: « Ce sera ma huitième participation, je fais partie des anciens chez les Argentins. Mais j’ai l’impression que ce sera particulièrement dur cette année, avec la gestion de l’altitude en plus de la longueur et des contraintes habituelles. Je ne pourrai pas faire autrement que de le vivre au jour le jour. » Conscients de l’ampleur du défi, Mazzucco et ses compatriotes sur la piste ont bien saisi les données du problème. La cérémonie de podium qui sera organisée pour la première fois devant l’Automobile Club Argentin le 14 janvier, se gagnera kilomètre après kilomètre !   

Communiqué ASO,

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